La Théorie de l'Univers Cyclique Tente d'Expliquer Pourquoi le Big Bang ne Serait pas l'Origine de l'Univers, Mais le Passage d'un Etat Cosmique à un Autre. Hypothèse de la Glaciation. Cosmologie et Cosmogonie, Big Bang et Big Crunch. l'Univers Est-il Fini ou Infini ? Simple Ou Multiple ? La théorie de l'univers cyclique de Jean-Christian Michel est une hypothèse cosmogonique qui propose que l'univers n'a pas eu un début unique, mais qu'il répète des cycles sans fin de Big Bang et Big Crunch, espacés de milliards d'années. Selon cette théorie, l'univers actuel est le résultat d'un passage d'un état cosmique à un autre avec deux extrêmes antagonistes : une phase de glaciation totale et une autre d'ultime chaleur où la température et la pression sont devenues infiniment élevées. Cette théorie tente de réconcilier la mécanique quantique et la relativité générale.
UNIVERS -COSMOLOGIE, COSMOGONIE - UNIVERS CYCLIQUE - SOMMAIRE UNIVERS DÉFINITION- COSMOLOGIE ET COSMOGONIE - UNIVERS CYCLIQUE - DÉFINITION COSMOLOGIE - DÉFINITION COSMOGONIE - THÉORIE COSMOLOGIQUE DE L'UNIVERS - HYPOTHESE COSMOGONIQUE - THÉORIE DE L'UNIVERS CYCLIQUE - BIG CRUNCH - ORIGINE DE L'UNIVERS - BIG BANG - UNIVERS, PHILOSOPHIE, RELIGION ET SCIENCE - L'HYPOTHESE SCIENTIFIQUE - ASTROPHYSIQUE - NOUVEAUTÉ UNIVERS CYCLIQUE L'univers est l'ensemble de tout ce qui existe, choses et phénomènes physiques objets de la science, allant de l'infiniment petit de la mécanique quantique à l'infiniment grand de l'échelle cosmique. INTRODUCTION À LA COMPRÉHENSION DE L'UNIVERS : COSMOLOGIE ET COSMOGONIE La cosmologie se distingue de la cosmogonie, par le fait qu'elle repose sur des données scientifiques vérifiées, alors que la cosmogonie propose des hypothèses métaphysiques ou théologiques. Mais comme toute théorie scientifique se construit sur des observations étayant une hypothèse, la réflexion cosmogonique offre un starter à la cosmologie. La cosmologie est la science globale de l'Univers, de sa structure, de ses lois... La cosmologie étudie naissance et expansion de l'Univers : Big-Bang, particules, étoiles, galaxies, alchimie stellaire, planètes, etc. pour tenter d'en comprendre les mécanismes. Comme on ne peut observer que le présent et le passé de l'Univers, la cosmologie étudie principalement son histoire : la science du cosmos relate des observations en remontant le temps aussi loin qu'il est possible, et essaie de les expliquer. Et comme à l'échelle cosmique, la lumière met du temps à "cheminer" jusqu'à nous, l'image qui nous parvient illustre un phénomène datant peut-être de milliards d'années. La cosmologie élabore par ailleurs des hypothèses sur le devenir de l'Univers, mais toujours à partir de faits constatés (par exemple, l'observation d'une dispersion accrue des galaxies permet de se rallier à la thèse d'une accélération de la vitesse d'expansion de l'univers). La cosmologie fait appel à l'astronomie, à l'astrophysique (branche de l'astronomie qui étudie la physique, la genèse et le devenir des corps célestes), à la physique théorique, à la physique quantique, aux mathématiques. C'est dire si la cosmologie, en envisageant l'Univers dans son ensemble, touche ainsi à presque toutes les disciplines ! Parce qu'elle aborde désormais l'Univers en tant que système physique, l'astrophysique révolutionne la cosmologie, en lui permettant du même coup de s'affranchir de métaphysique et religion La cosmogonie vise à établir une hypothèse, voire une théorie intuitive sur l'origine et le futur de l'Univers en partant de TOUT l'imaginaire humain : interrogations philosophiques ou croyances religieuses, mais aussi bases scientifiques. Plus que jamais une théorie sur l'origine de l'univers a besoin d'être repensée aujourd'hui : Quand et comment est né l'univers ? Quelle est l'origine de l'univers ? L'Univers peut-il être né à partir de rien ? Peut-on remonter avant ? Comment s'est organisé l'univers et quelle est sa chronologie ? Se poser la question de l’origine de l’univers, c’est faire acte de philosophie, et plus précisément d‘ontologie, au sens le plus strict et le plus aristotélicien de ce terme. La cosmogonie intègre ainsi les mythologies et les convictions mystiques relatives à la naissance de l'Univers, de la terre et de l'humanité. Elle s'appuie sur la réflexion métaphysique et les données acquises de l'astrophysique. Cosmogonie et cosmologie ne sont pas totalement dissociées en ce sens qu'elles sont toutes deux en quête de connaissance, et peuvent donc s'interpénétrer : la cosmogonie tente la synthèse imaginative et novatrice de l'utopique humain et des acquis de la science.
LA THÉORIE DU BIG BANG ET LES HYPOTHÈSES NOUVELLES DE L'UNIVERS CYCLIQUE Depuis la fin du siècle dernier, l'humanité dispose pour la première fois d'une théorie crédible pour l'odyssée la plus fabuleuse de tous les âges : celle de l'origine et de la constitution de l'Univers et les estimations actuelles évaluent ce temps à environ 13,8 milliards d'années à partir du Big Bang. Le fameux "Big Bang" des astrophysiciens anglo-saxons est une "lumière fossile" venue de la nuit des temps qui raconte l'explosion "initiale" de génération du Cosmos. Des hypothèses éclosent et tentent d'être étayées jour après jour pour comprendre la dynamique de cette période encore récente s'étendant pourtant sur quelques... près de quatorze milliards d'années. Très récemment des compilations d'images du télescope HUBBLE, nous font remonter le temps jusqu'à l’Extreme Deep Field ou XDF, à 500 millions d’années seulement du Big Bang, confirmant par la dimension, la forme et la luminosité de ses galaxies la justesse de la théorie... En attendant les informations du futur télescope de James WEBB dont la vision infrarouge permettra une observation d'images encore plus proches du centre d'explosion. La théorie cosmologique actuelle, c'est à dire la pensée scientifique reconnue, soutient la thèse d'un Big Bang à l'origine de l'Univers, et l'histoire d'un cosmos soumis par la suite à une perpétuelle expansion. Cependant, cette théorie officielle n'explique en rien la formation du Big Bang lui-même. En effet l'univers est-il né du néant ? Y avait-il un avant-Big-Bang ? Les théories d'un Univers cyclique, alternatives au modèle du Big Bang, si elles ne fournissent pas la preuve de sa genèse, ont à la fois le mérite de ne pas dater l'Espace-Temps (le point zéro), et l'avantage de soulever une infinité d'autres hypothèses sur son origine.
HYPOTHÈSE D'UN UNIVERS CYCLIQUE : LE BIG BANG EXPLOSION OU IMPLOSION ?
Tout laisse à penser que règles qui ont procédé à la génèse de l'univers et qui régissent son devenir ne sont pas un effet du hasard, mais celui d'une "Intelligence" : car une "programmation" de cycles assortie de lois physiques semble crédible. Difficile en effet de penser que le fantastique phénomène cosmologique appelé Big Bang soit né de... rien, à un moment précis, "singularité" bien stigmatisée dans le temps. Dans ce cas, qu'y avait -il une seconde avant ? Si l'on retient la théorie du Big-Bang, l'univers créé à partir du "Néant" aurait donc eu un commencement, contrairement à la théorie qui soutient que "l'univers existe depuis et pour l'éternité". Pourquoi ne pas accepter l'idée que la fameuse explosion "initiale" serait consécutive à l'implosion d'un "Univers antérieur" ? Un Univers miroir soumis à une immense contraction au long d'une période de centaines de milliards d’années ? Une hypothèse d'alternance de cycles de l'univers germe avec une phase d'expansion et d'entropie vers l'infiniment grand, qui s'inverserait en bout de course en longue contraction ordonnatrice le condensant en un point assez infime pour être nul mais si dense, qu'il imploserait dans l'embrasement d'un nouveau Big Bang. Rejoignant ainsi certaines philosophies millénaires, l'Univers serait cyclique, faisant l'objet d'une gigantesque boucle "respiratoire", avec sa phase d'expansion actuelle, faisant suite à une phase de contraction précédant le Big-Bang, la boucle se perpétuant à l'infini. Possible encore d'imaginer un flux continu de passage d'un univers dans un autre, un gigantesque trou noir recyclant un Univers pour en générer un autre. Reste naturellement en suspens la question de l'Origine primordiale de ce processus... Mais revenons-en à notre essai d'explication cyclique. Comment les choses ont-elles pu se passer ? Quelle est l'origine de notre univers, et quel est son très lointain avenir ? LE BIG CRUNCH, CONTRACTION DE L'INFINIMENT GRAND VERS L'INFINIMENTPETIT
Le "Big Crunch" désigne un cycle hypothétique de contraction de l'Univers. Un effondrement progressif mais absolu, étalé sur des milliards d'années, aboutissant à un cœur gravitationnel quantique, nano-point infinitésimal immatériel voire nul, mais dense de la totalité de l'univers. Toute matière absorbée dans ce "trou noir" ultime, voit sa masse et sa température franchir des niveaux incalculables sous l'effet de la gravité. La courbure du temps est réduite à 0. Galaxies, étoiles, planètes, atomes, particules, sous-particules, sont anéantis, encodés et convertis en énergie spirituelle, "Intelligence" à l'état pur possédant la mémoire de toute la création et l'écriture de son avenir. Le Big Crunch dans une contraction ultime propre à générer un autre univers, apparaît ainsi comme l'inversion symétrique de la phase d'expansion. TRANSMUTATION DANS L'ÉCRITURE DE LA SPIRITUALITÉ L'instant zéro, singularité "initiale" dans la théorie du Big-Bang, apparaît donc plus vraisembablement comme un transfert d'énergie d'un cycle vers l'autre par un mécanisme inconnu : En alternance périodique ? En flux continu ? LE BIG BANG : DE L'INFINIMENT PETIT VERS L'INFINIMENT GRAND La dense obscurité de la phase finale de la contraction a cédé le pas à une effroyable lumière. La matière s'est métamorphosée, s'est convertie en "Verbe". Une force illimitée a embrasé les ténèbres : de cet infini ardent de milliards de milliards de trilliards de degrés, l’explosion a développé une gerbe de feu au cœur du Grand Vide, réinitiant son extraordinaire dessein intelligent... La programmation de l'Univers, puissance mystique immatérielle, Écriture virtuelle du futur, se matérialise. Comment ? C'est là un vrai sujet de réflexion avec des débouchés illimités. Quarks, leptons, bosons et autres sous-particules apparaissent, s'agglutinent désormais, s'apparient, se combinent en éclaboussures de lumière, répondant ainsi à une programmation sélective, comme pour inventer une première ébauche "quantique" de "l'Amour". C'est cette lumière fossile, porte de sortie, "envers" du "trou noir primordial", qui apparaît aujourd'hui dans nos télescopes quelques 14 milliards d'années plus tard. L’Univers, déjà sphère flamboyante, étend son espace dans toutes les directions, élaborant sa stratégie spatio-temporelle. Des lois physiques se mettent en place, des amas stellaires floculent par gravité, des astres apparaissent puis s'organisent en galaxies. Le temps se dilate, étire l’espace entraînant les systèmes galactiques qui s’éloignent les uns des autres en accélération permanente, comme le prouve la vitesse d'accroissement de leur distance. Espace et Temps évoluent ensemble, interfèrant et s'imbriquant, comme indissociablement liés. Le temps est courbe en effet. Facile à concevoir, puisque Espace et Temps sont cycliques Des programmes récurrents complexes de concentrations stellaires font alterner réchauffements, éclatements, effondrements, pulsars et trous noirs, qui régénèrent et intensifient mystérieusement l'énergie. Cette dynamique que ne peut contenir la force de gravitation, pousse l'univers à se dilater toujours plus loin, toujours plus vite, comme imparti d'une impérieuse mission : "Patience dans l'Azur" écrit Hubert REEVES, évoquant cet élargissement perpétuel... Le phénomène d'accélération a conduit la plupart des astrophysiciens classiques à établir un modèle d'univers éternellement en expansion, de plus en plus vide, de moins en moins "organisé" selon le principe d'entropie, et de plus en plus froid. Et c'est justement cette implication du refroidissement unanimement reconnu qui va contredire - comme nous le verrons plus loin - la thèse de l'expansion perpétuelle. Toutes les étoiles ont naturellement disparu depuis longtemps du système de régénération d'énergie cosmique. La matière continue à se disperser dans l'éparpillement aléatoire de ses particules. La détente génére des températures de plus en plus basses, effroyablement basses, en route vers la cryogénie intégrale, au zéro absolu ".... L'Univers se dilate et se dilue jusqu'à devenir un "infiniment grand, infiniment froid. LE ZERO ABSOLU FIGE L'UNIVERS UN INSTANT EN MORT ATOMIQUE AU PÔLE OMEGA L'Univers vient de stopper soudain son expansion à son pôle de stagnation cryogénique Oméga. Sa taille, sa température négative, son entropie sont à leur paroxysme. l'Ether s'est sublimé en un brouillard d'ondes stationnaires : Le zéro absolu s'est affiché l'espace d'un instant à moins 273,15 ° C. Qui dit zéro absolu dit arrêt de "vie atomique", stagnation, toutes particules figées. Un point mort. La Mort, Hiver de l'Énergie ? SOUS L'EFFET GRAVITATIONNEL, L’UNIVERS SE CONTRACTE VERS LE PÔLE ALPHA. L'espace d'une nanoseconde la gravitation va reprendre tous ses droits : les particules se resserrent, se heurtent, se réchauffent. Les éthers congelés se remettent doucement en mouvement entraînant le basculement. Un univers miroir mû par la force de gravité se contracte. Il génére son propre temps dont la courbe va se rétrécir irrémédiablement. C'est le début du Big Crunch ! Dans une entropie inversée, les atomes, les molécules se réorganisent. Peut-être d'une autre manière ? , Serait-ce la nouvelle chance d'une "Vie biologique" d'éclore à nouveau ? Une vie où l'on naîtrait vieux et mourrait jeune ? Patience encore dans ce flux où la finalité est un resserrement inexorable imposé par la gravité. Au cours de dizaines de milliards de millénaires espace et temps se cintrent toujours d'avantage. Voilà maintenant que les corps célestes se rapprochent, s'entrechoquent, s'interpénètrent, fusionnent... La directive fatale du long cycle de contraction arrive : le Terme devient évident. l'univers semble inintelligible, brûlant, angoissant... À une vitesse sidérale, tout se ressère violemment maintenant. C'est cette fois-ci l'univers entier qui s'affaisse sous l'effet de la gravité en un gigantesque trou noir. Conduit de passage d'un univers à l'autre ? Molécules, atomes, particules et ondes de toutes sortes vrillent l'espace, s'organisent, s'agglutinent, fusionnent et se contractent en un point de dimension nulle dont le poids, la densité et la température culminent à l'infini. La courbe du temps se ressere aussi à 0. Dans ce creuset meurtrier d'énergie cosmique, la matière se transmute en "Verbe". Et pour générer un univers flambant neuf. L'Écho de l'Espoir se répercute dans le futur de cette apocalypse créative : un lumineux Big-Bang vient d'embraser les ténèbres d'un nouveau cycle à l'assaut de l'Éternité. RÉSUMÉ SIMPLIFIÉ DE L'EXPOSÉ SUR LA THÉORIE DE L'UNIVERS CYCLIQUE
PHILOSOPHIE, RELIGION ET SCIENCE : LA MORT RÉGENÉRTRICE DANS LE CYCLE DE L'UNIVERS Tout infini ne peut se concevoir sans éternité. Toutes les questions métaphysiques ressurgissent et se bousculent : Les mythes hindous de l'univers cyclique, l'œuf cosmique chinois, les mythologies issues de l'Égypte ancienne ont émaillé les premières hypothèses cosmogoniques d'un univers cyclique. La Bible relate un Univers né des ténèbres, organisé selon un programme préexistant : "le Verbe". ORIGINE ET ESSENCE DE L'UNIVERS ? L'Univers a-t-il une origine ou est-il comme le pense SPINOZA sans début ni fin ? L'Univers est-il un macrocosme limité dans un espace illimité, ou au contraire un cosmos illimité, à la dimension de son propre infini ? L'Univers est-il unique, ou n'est-il que partie d'un système de "multivers" encore plus complexe comme le suggère Hawkins ? Les phases d'expansion et de contraction du cycle de l'Univers sont-elles différenciées en deux périodes successives bien distinctes, ou bien coexistent-elles en un cycle perpétuel à l'image de ce qui pourrait se passer dans un pulsar, fusion de trous noirs stellaires ? L'immense majorité des cosmologues actuels s'entend pour reconnaître le BIg Bang comme origine de l'univers. Et si... les tout premiers instants de l'Univers avaient commencé à l'envers par la phase de glaciation (Néant en devenir, concrétisant une "fumée" de particules quantiques "glaciales" (champ de HIGGS) à dilution "homéopathique", vouées à se condenser en Big Crunch ) ? À chacun des pôles extrêmes de l'Univers cyclique, une "Mort" s'impose dans sa mission destructrice et rédemptrice... Une fatalité létale, "de glace" ou "de feu" semble vouloir abolir le passé pour permettre un futur neuf, selon un programme sauvegardé et régénéré. "OU MEURT L'AVENIR, NAIT LA DESTINÉE .." Espace et Temps bouclent leurs cycles en un éternel recommencement. Mais l'éternel se reconstruit toujours différemment et se charge d'une "spiritualité" plus puissante chaque fois. On peut aussi penser à Theilard de Chardin. Philosophies et grandes religions font apparaître la Mort comme indispensable à la Vie. La Mort, élimine l’ancien pour faire du neuf et apparaît comme une nécessité créative. Le modèle cyclique de l’Univers serait il la règle ? PARABOLE DU GRAIN DE BLÉ "Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul. S'il meurt, il porte beaucoup de fruit." Evangile selon Saint Jean Peter HIGGS : c'est "très agréable d'avoir parfois raison". Devant l'importance du sujet que constitue l'Univers, il ne semble pas inintéressant que des esprits imaginatifs, des philosophes ou des poètes proposent des hypothèses cosmogoniques inventives, possibles passerelles vers des théories vérifiées. La connaissance sans réflexion métaphysique ne peut exister. L'imagination, l'intuition, le discernement jouent un rôle fondamental dans la science, la création artistique et musicale. Les hypothèses audacieuses ont le mérite de secouer les théories conformistes, pour stimuler l'indispensable novation. Il est important de souligner que les arts, sciences etc. subventionnés n'ont QUE RAREMENT ouvert la voie à des découvertes sensationnelles, cantonnant trop souvent la tradition dans un immobilisme systémique. Le mathématicien, physicien et philosophe Henri POINCARÉ, dans son ouvrage "La science et l'hypothèse" a montré l'importance de l'hypothèse dans la progression de la connaissance. Le physiologiste Claude BERNARD, plaçait lui aussi l'hypothèse ("l'idée préconçue") à la racine de toute découverte (octroyant par ailleurs à l'observation et aux expériences scientifiques le rôle non moins fondamental de vérification). HYPOTHÈSE COSMOGONIQUE ET SCIENCE Une théorie non appuyée par des faits vérifiés est condamnée à ne rester qu'une spéculation de l'esprit... Pour passer de la cosmogonie à la cosmologie, c'est à dire de l'intuition à la science, de l'hypothèse a théorie scientifique rigoureuse, la vérification de la théorie de l'Univers cyclique n'est sans doute pas pour demain : en effet l'explosion initiale a détruit tout ce qui l'a précédé ! Mais les particules portent peut-être en elles une mémoire... et un programme ! Les ondes gravitationnelles permettront peut-être de remonter au delà du Big-Bang et marqueront alors l'aube d'une nouvelle ère passionnante de la cosmologie. Penrose et Gurzadyan affirment avoir trouvé des preuves de cette théorie dans le fond diffus cosmologique, et avoir clairement identifié des cercles concentriques dans les données qui nous permettraient de "voir à travers" le Big Bang dans l’ère précédente. La découverte de nouvelles formes de calculs, de nouvelles technologies et une meilleure compréhension de l'énergie, et nous aideront probablement à remonter le temps... Les ondes gravitationnelles sont encore un nouvel univers peu exploré. Les futures générations d'astrophysiciens, mathématiciens, et physiciens nucléaires ont du pain sur la planche ! DERNIÈRES NOUVEAUTÉS : LA RELATIVITÉ D'EINSTEIN REMISE EN CAUSE ?
Pour résoudre les mystères de l'Univers, la science doit accepter sans cesse de se remettre en cause, et s'attacher à intégrer la gravitation (qui régit les lois de la physique à l'échelle cosmique), aux systèmes de l'infiniment petit de la mécanique quantique, à comprendre l'interaction des ondes, du vide et des particules. En ce sens un progrès semble se dessiner (sept 2018) avec la stupéfiante découverte faite par le CERN de Genève, qui infirme un des grands postulats de la théorie D'EINSTEIN : les neutrinos sembleraient dépasser la vitesse de la lumière ! Car la théorie de la relativité, crédo des années passées - et absurde en physique quantique - qui suggère entre autres que la vitesse de la lumière constante absolue ne peut être dépassée, se révèlerait être une fausse piste, et alors abandonnée pour ne pas retarder des générations de chercheurs : la relativité générale s'éclipse à l’échelle du Big Bang, puisque la compression de la matière à cet instant est telle qu'on ne peut utiliser qu'une théorie quantique de la gravitation. En Oct 2011, trois astrophysiciens, Saul PERLMUTTER, Adam REISS et Brian SCHMIDT, ont obtenu le prix Nobel de physique théorique pour leurs travaux sur l’expansion de l’Univers. Ils ont vérifié le phénomène d’accélération de l’expansion par l'étude des supernovae, ces amas nés de l’explosion d’une étoile. Cette accélération de l'expansion serait dû à l'énergie sombre, énergie du vide de l'univers, représentant plus de 70 % de la densité cosmique. Contrairement a la matière sombre et la matière commune, cette énergie sombre exerce une force répulsive sur la matière autour d'elle, ce qui augmente la vitesse d'éloignement des galaxies. (Matière et énergie sombres sont appelées ainsi parce que, n'émettant pas de photons, elles restent invisibles). “Si l’expansion continue de s’accélérer, l’Univers terminera dans la glace”, anticipe le communiqué de l’académie. Une nouvelle particule "compatible" avec les caractéristiques du boson de Higgs, chaînon manquant dans la théorie des particules élémentaires, a été découverte, a annoncé mercredi 04 07 2012 l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern). Elle devrait par ailleurs lever le voile sur d'autres mystères l'Univers. UNE PREUVE DE L'EXISTENCE DE L'UNIVERS CYCLIQUE ? "Ce que nous prétendons voir est le dernier vestige après qu’un trou noir se soit évaporé dans le précédent univers", a déclaré récemment Roger Penrose, physicien mathématicien à l’université d’Oxford et co-auteur de l’étude de la théorie de la CCC (cosmologie cyclique conforme); "La "preuve" se présente sous la forme de "points de Hawking", rayonnements susceptibles de passer d’un univers à un autre. MUTIVERS DE STEPHEN HAWKING Stephen Hawking, dans ses derniers écrits formule l’hypothèse qu’un événement comme le Big Bang aurait donné lieu non pas à un seul univers, mais à une infinité d’univers dans sa théorie des Multivers. CYCLES EXPONENTIELS DE JOHN WHEELER Le physicien John Wheeler, quant à lui va encore plus loin : des dizaines d'univers se succéderaient au cours de l'éternité, de manière cyclique. Après chaque Big Crunch, un nouvel univers renaîtrait plus vaste et plus puissant. CONCLUSION Bref, si les théories savantes tâtonnent encore sur la genèse du Big-Bang, les nouvelles ont le mérite de l'imagination. Des hypothèses de plus en plus nombreuses remettent en question la théorie de l'expansion unique perpétuelle pour accréditer l'idée d'un Univers cyclique. Pour conclure, j'aime cette pensée de Jean XXIII : "L'Essentiel ne peut être que très simple". Mon hypothèse cosmogonique d'un Univers cyclique s'appuie sur les lois élémentaires de la physique connue. C'est ainsi que les extrêmes limites atteintes aux deux pôles antagonistes de l'Univers, combinant force de gravité et températures extrêmes (+ et - infini), semblent expliquer les phénomènes cycliques de l'Espace-temps : - La mort atomique au zéro absolu avec sa stagnation glacée, l'éventuelle inversion des propriétés de l'énergie sombre, associées à la force gravitationnelle, explique la contraction. - La "densité infinie" de l'implosion avec son absolu de chaleur, génère dans sa post-phase cette "sortie" de trou noir que sera le Big Bang. Si l'hypothèse cosmogonique "respiratoire" Expansion-Contraction... etc. rejoint ou conforte de grands mythes philosophiques et religieux, et qu'elle puisse aboutir un jour à une théorie cosmologique cyclique de l'Univers, elle ne saura jamais que suggèrer une réponse au "Comment". Car l'intelligence humaine se trouve encore totalement démunie face à la question essentielle du "Quoi". Jean-Christian Michel
Jean-Christian Michel, grand compositeur et concertiste, docteur en médecine et chirurgien, actuel parrain du Neurodon dans le cadre de la FRC (Fédération de recherche sur le cerveau) à reçu à la Sorbonne en 1986, le prix des Sciences et de la culture, décerné par un jury composé de 6 prix Nobel (Wikipedia).
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