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L'EST
ÉCLAIR JOURNAL QUOTIDIEN
Excellente Critique du Concert de Jean-Christian Michel en Lumière Laser Cathédrale de Troyes, dans l'Est-Eclair, Quotidien Régional Français de l'Aube: "La Musique, Offerte par Jean-Christian Michel et ses Quatre Musiciens, est de Celles qui en Appellent à la Plus Lointaine Mémoire de L'Homme".
L'Est-Eclair
est le grand quotidien régional français de toute
la région de l'Aube, couvrant outre Troyes où se
trouve son siège, Romilly-sur-Seine, Bar-sur-Aube, Nogent-sur-Seine.
L'Est-Eclair, journal qui tire à plus de 30 000 exemplaires,
fait désormais partie du groupe de presse Hersant.
L'Est-Eclair
donne chaque jour l'actualité économique et politique,
sportive, et culturelle. Le journal publie aussi faits divers
et petites annonces, afin de répondre à la demande
de ses lecteurs .
L'Est-Eclair
affiche les programmes de cinéma, films en salle, films
à l'affiche, les bandes- annonces, les critiques de films. Le journal "Est-Eclair" indique les nouveautés
musique, les sorties CD et DVD.
Le
quotidien L'Est-Eclair présente également des articles
de Société, des débats et de grands dossiers,
environnement, santé etc. et consacre de nombreux articles
aux Concerts, Spectacles, avec annonces et critiques. C'est ainsi
qu'une critique de concert très
positive a couronné le spectacle
Laser de Jean-Christian Michel à Troyes.
Aujourd'hui,
l'Est-Eclair possède une version en ligne,
avec un site Internet, bien informé et très
recherché.
L'EST
ÉCLAIR CULTURE, LOISIRS, SPECTACLES ET MUSIQUE
L'Est-Eclair, Grand Quotidien Régional Français de l'Aube, Publie Une Excellente Critique du Concert en Lumière Laser de Jean-Christian Michel, à la Cathédrale de Troyes : "La Musique de Lumière, Offerte Par Les Quatre Musiciens, Est de Celles Qui En Appellent à La Plus Lointaine Mémoire De L'Homme".
Jean-Christian
Michel et son Laser Show
à la Cathédrale de Troyes
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Un
voyage vers une autre dimension
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La "Musique De Lumière", Offerte Par Les Quatre Musiciens, Est De Celles Qui En Appellent À La Plus Lointaine Mémoire De L'Homme, À Ses Aspirations Les Plus Fondamentales Et À Son Authenticité Profonde.
L'EST ÉCLAIR - Critique de Concert
Dans
un ouvrage consacré aux "Mystérieuses
cathédrales", l'auteur, Maurice Guinguand, précise
que, pour appréhender pleinement le pourquoi et
le comment de ces édifices, il n'est pas nécessaire
de connaître toutes les règles architectoniques ou
les enchaînements architecturaux : "il est seulement
indispensable de se placer simplement au niveau d'individus oubliant
les déformations intellectuelles et sensitives que peuvent
infliger notre conformisme et notre prétention... Reconnaître
ne rien savoir mais savoir se rendre réceptif et... attendre".
A
ce prix-là, seulement la sensation puis la perception intérieure
et intime d'une harmonie universelle et de cet ordre cosmique
que matérialisent ces "joyaux, parcelles de lumière
céleste pétrifiées par le savoir des hommes".
C'est
avec une même innocence et ce même regard dépouillé
de tous les clichés rationalistes qu'il convient d'approcher
les compositions de Jean-Christian Michel et la véritable
féerie de Son et Lumière mêlés qu'il fut donné à de vivre à quelque 700
Aubois vendredi soir, sous les voûtes illuminées
de milliers d'étoiles de la cathédrale.
A
l'unisson de cet environnement merveilleux, la "Musique de
Lumière", offerte par les quatre musiciens, est de
celles qui en appelle à la plus lointaine mémoire
de l'homme, à ses aspirations les plus fondamentales et
à son authenticité profonde.
Enveloppée
de poussière cosmique, revêtant par la magie d'étranges luminescences Laser
les formes les plus fantasmagoriques, déroulant ses lancinantes
incantations, la clarinette de Jean-Christian Michel est une pressante invite au voyage hors
de l'espace et du temps connus.
Pour
parvenir à la "Lagune insondable" ou "Au
cœur des étoiles", le tunnel est là, fuyant
à perte de vue, imprécis et mouvant, presque palpable.
Un gigantesque aspirateur prêt à vous propulser dans
les galaxies et qui se dérobe lorsque vous y posez imprudemment
le pied... au lieu de votre seul esprit.
Au
royaume de l'illusion, le laser est roi. Et manipulé avec
la compétence et la clairvoyance des techniciens du laser
show, c'est du grand
art.
Parfaite
connivence entre les jeux élaborés du rayon laser
(lumière amplifiée et diversifiée grâce aux secrets
des effets) et les rythmes des instruments, parfaite symbiose
entre la lumière et les sons, parfaite harmonie aussi avec
ce vaisseau de pierre renouant pour un soir avec sa vocation de
réceptacle et d'émissaire privilégiés,
destinés à poser (et résoudre !) "L'Équation
de l'Infini".
Jean-Christian
Michel préfère au vocable de musique
sacrée celui de musique spirituelle qui, d'évidence,
est moins restrictif. Car en fait, comment dissocier profane et
sacré dans le domaine des sons lorsque la pierre, elle-même,
se refuse à le faire (qui osera nier l'assise profane des
cathédrales ?).
Et plutôt que d'enfermer son public dans un style relevant
d'un catalogue sclérosé, il préfère
l'élever vers une autre dimension : celle où l'esprit
l'emporte sur la matière et le cœur sur la raison.
Il
lui suffit pour cela d'une clarinette, de Monique
Thus aux synthétiseurs,
de Gérard Mansio à la basse, de Jean-Marie Hauser
à la batterie et percussions et d'un faisceau Laser
dont la puissance n'a d'égale que le souffle de l'artiste
et... la réceptivité du public. A Troyes, vendredi,
les spectateurs se sont laissé emporter.
Lise
PATELLI-MARTIN |