Ascension du Kilimandjaro Difficulté, Avis, Période, Prix, Avec ou Sans Guide, Voie Marangu. Carnet de Voyage, Avis, Conseils. Préparation pour une Bonne Condition Physique. Actualité 2024. ASCENSION DU KILIMANDJARO - SOMMAIRE KILIMANDJARO, VOLCAN DE TANZANIE ET SOMMET DE L'AFRIQUE - LE KILIMANDJARO - LE KILIMANDJARO SOMMET DE LA TANZANIE - LES NEIGES DU KILIMANDJARO - DÉPART AU KILIMANDJARO - PRÉPARATION ASCENSION KILIMANDJARO - ASCENSION KILIMANDJARO VOIE MARANGU - CARNET DE VOYAGE POUR FAIRE L'ASCENSION DU KILIMANDJARO - KILI AIRPORT - HOTEL KILIMANJARO - CARTE DU KILIMANDJARO - MARANGU GATE - MANDARA HUT - HOROMBO - CONSEILS POUR L'ASCENSION DU KILIMANDJARO - REFUGE DE KIBO - ÉQUIPEMENT POUR ASCENSION KILIMANDJARO - ASCENSION DU KILIMANDJARO - GILMAN'S POINT UHURU PEAK - KILIMANDJARO SOMMET : UHURU PEAK - LES NEIGES DU KILIMANDJARO - GLACIER DU KILIMANDJARO - RETOUR A KIBO - DEUX JOURS À MOSHI - ARUSHA - SAFARIS PHOTOS EN TANZANIE - ANIMAUX DU KILIMANDJARO - ASCENSION KILIMANDJARO DIFFICULTÉ - DIFFICULTÉ DE L'ASCENSION - ASCENSION KILIMANDJARO SANS GUIDE - AVIS D'UN PRO - KILIMANDJARO 2024 ACTUALITÉS - LE KILIMANDJARO, MONTAGNE SACRÉE - KILIMANDJARO ASCENSION 2024 - KILIMANDJARO INFORMATIONS RÉCENTES 2024 NEIGES DU KILIMANDJARO - SOMMAIRE LES NEIGES DU KILIMANDJARO - LES NEIGES DU KILIMANDJARO EN CHANSONS - LES NEIGES DU KILIMANDJARO CHANSON PAR PASCAL DANEL, ERA, ADAMO, FERRAT, VILLARD - LES NEIGES DU KILIMANDJARO NOUVELLE DU LIVRE D'HEMINGWAY : RÉSUMÉ, ANALYSE - NEIGES DU KILIMANDJARO ET RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE - THÉORIE DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE MENSONGE OU VÉRITÉ ? - LES NEIGES DU KILIMANDJARO EN FILM - LES NEIGES DU KILIMANDJARO FILM HENRY KING - LES NEIGES DU KILIMANDJARO FILM DE ROBERT GUÉDIGUIAN - L'APPEL MYTHIQUE DES NEIGES DU KILIMANDJARO - FRÉQUENTATION ET AFFLUENCE KILIMANDJARO KILIMANDJARO VOLCAN DE TANZANIE AU SOMMET DE L'AFRIQUE Le Kilimandjaro (les anglo-saxons écrivent Kilimandjaro), montagne mythique et remarquable pour ses neiges éternelles flamboyant sous les tropiques, est le sommet le plus élevé d'Afrique. Situé au Nord de la Tanzanie, le Kilimandjaro surplombe le Kenya de toute sa majesté. Le Kilimandjaro ne fait pas partie d'une chaîne montagneuse : au contraire, il se dresse en solitaire, au milieu de la steppe africaine. Gigantesque volcan éteint, il comporte trois cimes : le Shira à l'ouest, le Mawenzi à l'est et le Mont Kibo, le plus haut, au centre. Le Kilimandjaro culmine à l'Uhuru pic à 5.895 mètres d'altitude. L'ascension du Kilimandjaro nous montrera que le dôme du sommet de l'Afrique n'est pas seulement revêtu des neiges blanches et silencieuses de la nouvelle d'Hemingway, mais d'un authentique et étrange glacier.
L'APPEL DES NEIGES MYTHIQUES DU KILIMANDJARO Les neiges du Kilimandjaro portent toujours dans l'imaginaire collectif leur part de fascination et de rêve... Est-ce cela qui nous a décidé, mon amie et moi, de faire l'ascension du Kilimandjaro ? En tout état de cause, nous n'avons pas été déçus : Bien au contraire, le prodigieux et mystérieux glacier qui protège le sommet de ses neiges argentées, s'est révelé une surprise au delà de nos espérances. VOYAGE ASCENSION DU KILIMANDJARO EN TANZANIE La quête de la symbolique des neiges du Kilimandjaro, implique l'asension de la fabuleuse montagne. L'ascension du Kilimandjaro peut se pratiquer à partir de la Tanzanie et à partir du Kenya. Mais comme le Kilimandjaro se trouve en Tanzanie, le plus simple est d'y accéder par la Tanzanie, ce qui nous a donné l'occasion de découvrir ce splendide pays et de passer deux jours à Moshi et Arusha. Située à l'Est de l'Afrique en hémisphère Sud, sur les rives de l'océan Indien, la Tanzanie est délimitée au nord par le Kenya et l'Ouganda, ceinturée à l'ouest par le Rwanda, le Burundi et le Congo. Elle est bordée au sud-ouest par la Zambie et le Malawi, et circonscrite au sud par le Mozambique. La Tanzanie, ne possède pas seulement le charme de ses paysages admirables : elle est aussi un des berceaux de l'humanité. Des sites historiques et culturels exceptionnels, comme KONDOA IRANGI, recèlent des peintures rupestres, véritables trésors qui datent de plus de 3.00O ans. La Tanzanie comporte plusieurs volcans, dont un seul est encore en activité, le Ol Doinyo Lengaï. Celui-ci est relativement peu élevé, puisque son cratère atteint à peine les 2.890 m Le volcan Kilimandjaro s'est éteint depuis bien longtemps, certainement plusieurs millions d'années. Son prestige de "Toit de l'Afrique" participe à sa légende. Aussi l'ascension du Kilimandjaro draine-t-elle chaque année des milliers de randonneurs : accéder aux neiges du Kilimandjaro est considéré à juste titre comme le must des trekkings en Tanzanie. Le Parc National du Kilimandjaro, s'étend au nord de la Tanzanie, tout autour du prestigieux sommet entre Moshi et la frontière du Kenya. TREKKINGS ET SAFARIS EN TANZANIE Le gouvernement tanzanien a développé une importante activité touristique, basée principalement sur les safaris, safaris-photos, et trekkings. Les ascensions du Kilimandjaro, du Mawensi, ou même des itinéraires très simples, comme celui du mont Meru sont organisés par des agences spécialisées. Ce n'est pas la première fois que Jean-Christian Michel se rend en Afrique. Il la connait bien, puisqu'il a donné ses concerts dans plus d'une dizaine de pays, et a même opéré en brousse en temps que médecin. FRÉQUENTATION ET AFFLUENCE AU KILIMANDJAROLa fréquentation du "Kilimandjaro National Park" et des itinéraires d'ascension du Kilimandjaro (voies Marangu, Machame, Mweka...) est considérable, particulièrement en été, avec une affluence de plusieurs dizaines de milliers de personnes : plus de 30.000 trekkers se bousculent chaque année pour "faire le Kilimandjaro". Le taux d'échec pour le "Kili" est important, car 60% des prétendants ne parviendront jamais au sommet, condamnés à n'entrevoir les légendaires neiges du Kilimandjaro que de la plaine au pied de la montagne ! L'affluence est maximale durant les mois d'été qui bénéficient de la garantie d'un climat favorable.Le premier printemps montre une fréquentation raisonnable, mais qui a tendance à s'accoître. Les périodes entre début avril à début juin et de novembre à décembre ne présentent qu'une fréquentation limitée (saison des pluies). KILIMANDJARO CLIMAT ET MEILLEURES SAISONSQuel est le climat de la Tanzanie, et quelle est la meilleure saison pour réussir l'ascension du Kilimandjaro ? La Tanzanie et le Kilimandjaro sont centrés sur l'équateur. Le climat de la Tanzanie est un climat tropical qui varie avec les saisons et l’altitude. Globalement, la Tanzanie connaît deux saisons : une saison sèche ensoleillée de juin à octobre et une saison des pluies de novembre à fin mai. La température est chaude toute l'année avec des précipitations abondantes au moment de la saison des pluies. Il faut distinguer en Tanzanie deux zones climatiques bien distinctes : la région littorale côtière qui présente un climat équatorial, chaud et humide, et la région intérieure des hauts-plateaux du Serengheti à plus de 1500m. d'altitude qui bénéficie d'un climat tropical tempéré. Ainsi Arusha et Kili Airport dès l'arrivée offrent une agréable tiédeur, à la différence de la moiteur étouffante de Dar es Salam ou de Zanzibar. MÉTÉO KILIMANDJARO Dans la partie nord qui nous intéresse du Serengeti et du Kilimandjaro, la saison des pluies a lieu également deux fois dans l'année : les "Masika", saison des pluies la plus longue s'étend de mars à mai et les "Mvuli" la plus courte (novembre et décembre) avec de simples averses en fin de journée. La température est agréable toute l'année : les moyennes journalières varient autour de 22 degrés entre janvier et avril, pour descendre à 18 degrès en été. Les températures journalières au Kilimandjaro ne varient pas énormément en s'échelonnant de 20 ° en moyenne (juillet) à 28 ° (janvier). Les nuits par contre sont glaciales avec des températures pouvant descendre au sommet jusqu'à moins vingt degrès C. Le climat du Kilimandjaro est nettement influencé par les vents. Les pluies en bas du volcan abondantes de février à mai se transforment en chutes de neige en altitude. Puis vient une saison sèche de juin à octobre, avec des températures très fraîches la nuit. D'octobre à décembre, il pleut en journée (les "petites pluies") alors que les nuits et les matinées restent relativement dégagées. Enfin, en janvier et février, c'est la saison sèche avec des températures chaudes et clémentes et de rares averses. QUELLE SAISON CHOISIR POUR FAIRE LE KILIMANDJARO L'ascension du Kilimandjaro peut se pratiquer toute l'année. Mais certaines saisons sont plus favorable que d'autres. Il faut noter que le Kilimandjaro a d'ailleurs son propre climat en liaison avec l'altitude et avec des vents qui jouent sur la pluviométrie. FAIRE LE KILIMANJARO L'ÉTÉ Les meilleurs conditions climatiques pour faire le Kilimandjaro se situent de juillet à septembre avec un temps sec et ensoleillé (saison sèche plus froide), et entre décembre et février. Mais il vaut mieux savoir que les mois d'été, les plus recherchés, sont l'objet d'une affluence colossale qui peut gâcher tout le plaisir des vrais amoureux de la montagne. Les refuges ou "huts" sont surbookés et les paysages magnifiques sont envahis de valeureux touristes en mal d'alpinisme. FAIRE LE KILIMANJARO AU PRINTEMPS Les quelques averses au premier printemps semblent un risque très acceptable pour entreprendre l'ascension du Kilimandjaro. En février-mars les températures sont comprises entre 20°C et 36°C., et comme à cette époque il y a relativement peu de monde, les dates de février à mi-mars semblent idéales pour faire le Kilimandjaro. NE PAS FAIRE LE KILIMANJARO À LA SAISON DES PLUIES La grande saison des pluies (début avril à début juin) et la petite saison des pluies (novembre et décembre) où les températures sont encore élevées (avec une moyenne de de 17 à 28°C) mais avec une forte pluviométrie ne sont pas idéales pour faire le Kilimandjaro,aussi vaut- il mieux les éviter. PRÉPARATIFS DE DÉPART POUR LA TANZANIE ET L'ASCENSION DU KILIMANDJARO Mon amie et moi, avons décidé de faire l'ascension du Kilimandjaro et choisissons de partir en Tanzanie hors saison, pour éviter le flot de randonneurs. En août en effet, comme le climat est clément, le Kilimandjaro se voit infesté de hordes de touristes. Nous partirons faire l'ascension du Kilimandjaro au printemps, tenant compte évidemment des averses possibles en cette saison. Comme d'habitude, nous irons sans faire appel à un tour operator, car la part d'aventure est toujours un "plus" dans n'importe quel voyage. Nous nous contentons de réserver un hôtel tout près du parc du Kilimandjaro, "Kilimandjaro National Park", et engageons un guide à contre cœur, car sa présence nous est imposée par le gouvernement tanzanien. Quelques jours pour assurer ces contacts par e-mail, téléphone et Fax ; une matinée à Marseille, pour effectuer les indispensables vaccinations, fièvre jaune, hépatite etc., et il ne reste plus qu'à compiler chaussures et affaires de montagne pour tenter l'escapade. ASCENSION KILIMANDJARO VOIE MARANGU
Les itinéraires les plus pratiquées pour faire le Kilimandjaro sont les voies Marangu et Machamé. Il y en a aussi d'autres comme la voie Mweka. La voie Machamé est réputée un peu plus difficile que la voie Marangu, si fréquentée que les montagnards l'appellent la "Voie Coca-Cola". J'ai choisi de prendre cette voie Marangu, parcours le plus pratiqué pour le Kilimandjaro. Pourquoi ? Parce que l'arrivée par Kili-airport est l'approche la plus directe. Compte tenu de mon agenda de travail, je n'ai malheureusement que peu de temps. Parce que la voie Machamé n'est pas spécialement plus difficile ni intéressante (c'est tout de même de la montagne à vaches), seulement un peu plus longue : l'ascension du Kilimandjaro n'est pas une "course de haute montagne" difficile, un parcours d'escalade et de couloirs de glace, mais une simple et longue marche, une randonnée, un trekking sur un sentier même pas escarpé. Enfin, détail important pour nous, la voie Marangu propose des huts convenables (nom donné à ces refuges rustiques, propres et peu coûteux. Cf. lodges au Népal). Personnellement, les multiples expéditions que j'ai pu faire en Himalaya m'ont appris que chaque fois que la chose était possible, un certain confort était préférable au "dormir sous la tente"... Car notre désir de faire le Kilimandjaro, se résume tout simplement cette fois-ci à atteindre le haut lieu immortalisé par Hemingway, auréolé de son illustre nimbe de neige. ASCENSION KILIMANDJARO PRÉPARATIFS L'ascension du Kilimandjaro suppose en amont une bonne organisation générale du voyage et une sérieuse préparation physique. - Préparer un voyage au Kilimandjaro, c'est d'abord lire quelques ouvrages sur la Tanzanie, sa géographie, son histoire, sa culture, son climat ; apprendre et intégrer les problèmes de santé liés aux tropiques et à l'altitude. C'est aussi réfléchir à la meilleure saison pour partir, à l'itinéraire le plus adapté. Il faut planifier le séjour, réserver places d'avion et hôtels, contacter les différentes agences pour obtenir le meilleur prix d'ascension, tout en essayant d'éviter de mauvaises surprises. PRÉPARATION PHYSIQUE Inutile de cacher que l'ascension du Kilimandjaro nécessite une honnête préparation physique : car s'il est vrai que l'accès au sommet n'est pas difficile, on monte quand même à près de 6.000 mètres, et l'ascension présente bon gré, mal gré, un taux d'échec qui se situe entre 60% et 70%... L'altitude et l'endurance mettent à rude épreuve ceux qui ne sont pas entrainés ! Aussi une préparation sportive élémentaire ou un sérieux recyclage physique s'avèrent nécessaire avant d'entreprendre le voyage : jogging, vélo, ski, escalade, snowboard, randonnées de plus en plus longues - si possible en altitude. Pour notre part, déjà en bonne forme physique, nous avons choisi de profiter de la saison de ski à Vars dans les Hautes Alpes pour notre préparation à l'ascension du Kilimandjaro. Enchaînement en raquettes de sommets culminant à près de 3 000 m. Ainsi finirons-nous par réaliser dans la même journée des dénivelées de plus de 2000 mètres : Vars les Claux - La Mayt - Pointe des Razis - Risoul - l'Homme de Pierre - Peyrefolles... Puis les Saluces et le Col sans Nom - le Pic de Chabrières. Enfin, retour à Vars en pleine nuit par le Col de Crévoux, en croisant sur notre chemin les phares de ratracks damant la neige luisante des pistes... La préparation physique a été si efficace que quelques jours plus tard l'ascension du Kilimandjaro nous semblera presque... très facile.
J’ai toujours consigné mes équipées dans un carnet de voyage, que ce soit lors de mes tournées internationales, de séjours de farniente sur le sable doré, de simples randonnées dans les alpes, ou de grandes expéditions en Himalaya. Tenir un carnet de route c'est cristalliser l'émotion ressentie au bruit du vent dans les feuilles, au clapotis des vagues sur le sable, c'est coaguler un instantané de vie lors de la découverte de nouveaux paysages ou d'une culture. Un carnet de voyage, permet un jour de faire éclore à la surface des impressions oubliées, de revivre des difficultés ou des enthousiasmes bien ciblés ! Mon "carnet de voyage" est un simple calepin, avec des observations ou réflexions, illustré de quelques souvenirs surannés comme un billet d'avion, une note de restaurant, une carte géographique et autres trucs sans grande valeur, mais tellement chargés de symboles… J'ai pensé naturellement que publier mon carnet de voyage pourrait aider d’autres personnes. 'ASCENSION DU KILIMANDJARO : VOYAGE AVION ET DÉPART VERS LA TANZANIEV Notre périple à destination du Kilimandjaro commence par une banale nuit d'hôtel dortoir à Nice, d'où un Airbus nous transfère à Amsterdam. Génie des transports aériens qui nous obligent à remonter 1000 kms au Nord pour aller à 6000 kms vers le Sud ! Après quelques heures d'attente à lanterner dans les tax-free shops de l'aérogare, nous nous envolons enfin vers la Tanzanie. Comme chaque fois bien sûr, nous nous réjouissons de connaître un nouveau pays, une autre culture ! KILI AIRPORT, AÉROPORT SPÉCIAL POUR LE PARC NATIONAL DU KILIMANJARO Nous arrivons à Kili airport à 21 h. : Touristes et randonneurs abondent dans cette région recherchée d'Afrique. Le parc national du Kilimandjaro attire chaque année plus de 20 000 visiteurs. Aussi, cet aéroport spécial, Kilimanjaro international airport, a été aménagé par la ville d'Arusha, au portes-même des parcs du Kilimandjaro et du Serengeti. La première impression est une délicieuse sensation de chaleur. Il fait chaud, mais c'est une température agréable, dont la tiédeur contraste avec le froid d'Amsterdam comme avec la moiteur étouffante que j'ai connue à l'occasion de mes tournées de concerts en Afrique. Sur ce haut plateau tanzanien, l'air est relativement doux, car nous sommes, en effet, à près de 2.000 mètres d'altitude. Et puis, nous ressentons une merveilleuse douceur de vivre, un réel bien-être dans une nuit claire. L'Afrique ! CAPRICORN HÔTEL À MOSHI AUX PORTES DU KILIMANJARO
Mais nous sommes venus ici pour faire l'ascension du Kilimandjaro, pas spécialement pour lézarder ! Et c'est l'heure de démarrer : Notre guide, Bryson, sapé comme un "Lord partant en expédition en Himalaya", vient d'arriver. Nous faisons rapidement connaissance. Il est sympa. Nous ne nous attardons pas et il va nous conduire à Marengu Gate, à l'orée du parc du Kilimandjaro. CARTE DU KILIMANDJARO / CARTE VOIE D'ACCÈS MARANGU La carte du Kilimandjaro (ci-dessous) qui convient le mieux au randonneur est celle qui indique précisément l'itinéraire qu'il va suivre. Nous reproduisons ici la portion de carte qui retrace la voie Marangu et nous a permis d'accéder au sommet du Kilimandjaro. Cette carte signale également la voie Mweka. Les majuscules rendent plus lisibles les indications. Sur cette carte géographique, vous pouvez suivre les étapes de l'ascension par la voie Marangu :
Partant du Sud à Marangu gate, la voie remonte vers le Nord-Ouest par Mandara huts (2720 m.), Horombo huts (3780 m.), le refuge de Kibo (4703m.) Gilman's point (5685 m.) jusqu'au point culminant de l'Afrique, l'Uhuru Peak (58995 m). La dénivelée entre la porte de Marangu et le sommet du Kilimandjaro aligne quelques 4100 mètres. Le plus dur de l'effort est à fournir entre Kibo et Gilman's point : il faut alors gravir 978 m. dans la nuit. Haute altitude et froid représentent les principales difficultés. ASCENSION DU KILIMANDJARO PRIX & BUDGET
Le budget du voyage en Tanzanie pour faire le Kilimandjaro dépend de la période de l'année. Les saisons touristiques sont naturellement toujours les plus chères. Il dépend également du Tour Opérator et des prestations. En gros il faut compter sur un prix de 1700 - 2000 euros plus les billets d'avion et les chambres d'hôtel pour fair le Kilimandjaro en 5 / 6 jours par la voie Marangu dans le cadre d'un voyage de groupe organisé et un peu moins cher si vous le planifiez vous même. ASCENSION DU KILIMANDJARO HORS AGENCE Pour "faire le Kilimandjaro", nous avons pris un guide, contrairement à notre habitude. C'est qu'ici, le guide est OBLIGATOIRE ! Pas pour la difficulté du parcours (La voie d'accès au sommet du Kilimandjaro est un sentier escarpé et raide, mais bien balisé et sans aucune complication, qui ne nécessite pas spécialement la présence d'un accompagnateur), mais pour des raisons administratives ! Car il faut savoir que tout est fait en Tanzanie pour soulager le portefeuille du candidat aux neiges éternelles : Guide, mais aussi cuisinier et porteurs sont imposés pour avoir droit à tenter l'ascension du Kilimandjaro. L'accès au parc national du Kilimandjaro (Kilimandjaro National Park) est bien entendu payant (700 euros), avec en sus un permis de trek, une taxe journalière de séjour, une taxe de camping, sans oublier, la taxe de secours... Bref le prix de l'ascension du Kilimandjaro finit par être relativement élevé, non pas seulement à cause des frais de voyage, mais parce qu'il souffre d'un empilement des taxes et de frais imposés. Nota : Pour 2024, les pourboires, les droits d'entrée dans le Parc National du Kilimandjaro s'élèvent désormais à environ 850 €. Ce budget d'ascension comprend la taxe d'entrée dans le parc, le salaire du guide, du cuisinier et des porteurs, la nourriture et matériel de cuisine etc. En basse saison, il est paraît-il assez facile de négocier le prix au mieux. Donc à vous de jouer et bonne chance ! En tout étét de cause, il n'y aurait pas lieu de s'en indigner : Le président NYERERE a voulu "faire de son mieux", selon sa propre expression, pour "donner du travail à tout le monde"... Mais sait-on toujours où va l'argent des taxes ? BUDGET DE L'ASCENSION DU KILIMANDJARO Dans le budget global d'ascension du Kilimandjaro, il faut naturellement ajouter aux dépenses liées à l'ascension, les frais d'hôtel, de restaurant et le prix du billet d'avion. Celui-ci peut varier de 750 € à 1300 € aller/retour selon la saison. En résumé, le budget d'une ascension au Kilimandjaro oscillera donc entre 2000 et 2.800 € par personne selon la voie choisie, pourboires non inclus. KILIMANJARO NATIONAL PARK, PARC NATIONAL DU KILIMANDJARO / MARANGU GATE (1860 m.)
L'entrée du Parc National du Kilimandjaro, ou Kilimandjaro National Park, ou encore "Marangu Gate", est assez fastueuse. Son imposante porte d'entrée en bois brut est déclinée dans le style d'architecture rustique des "huts", ces gîtes charmants où nous dormirons tout au long de notre ascension. Nous apprécions le large jardin d'agrément, aménagé avec goût et élégance, qui s'étale devant nous, à 1970 mètres d'altitude. Notre accompagnateur Bryson semble connaître tout le monde. Aussi, les quelques formalités pour inscription sur le registre, taxes et permis de treck, sont expédiées avec brio, là, il est vraiment utile, et nous voici déjà en route pour la première étape, Mandara Hut.
PREMIERE ÉTAPE À MANDARA HUT (2.700m - samedi) Mandara Hut, première étape, ce sont de jolis petits abris en bois au toit très incliné, prévus pour quatre personnes avec douche et toilettes. Il y a peu de randonneurs à cette époque et nous disposons d'une "hut" pour deux. Un vrai confort.
Un déjeuner plutôt frugal nous est servi en arrivant : une vague soupe allongée trois fois en eau où flottent épars quelques légumes. Pop-corn et biscuits secs. Le thé est remplacé par une sorte de mélange de lait en poudre et de café artificiel. À quinze heures trente nous remettons le couvert, sans savoir pourquoi, sans vraiment beaucoup d'appétit, avec un goûter chocolat et pop corn. N'ayant rien d'autre à faire, nous allons nous ballader à Maundi Crater, petite ascension touristique à une demi-heure à peine du camp. Maundi Crater est un très ancien cratère, aujourd'hui totalement mangé par la végétation, à tel point qu'il semble complètement phagocyté par la verdure. La ballade nous offre un premier point de vue sur le mont Mawensi, dont nous distinguons mal les coulées de neige entre les rochers. Au cours de cette promenade, Nous avons plaisir à faire plus ample connaissance avec Bryson, notre bien sympathique "guide", qui nous initie tant bien que mal à la faune et à la flore locale. En redescendant du petit volcan, nous apercevons encore quelques singes bleus et blancs à longue queue touffue, les "calabass monkeys", puis arrivons vers 17 h 30 juste pour dîner : le cook nous sert des arachides grillées et d'excellents spaghettis à la sauce africaine, cette fois-ci assaisonnés et relevés à point. Les moustiques ont disparu avec l'altitude. Une nuit de bon sommeil, et nous voilà frais et dispos pour attaquer l'étape suivante vers Horombo Hut. DEUXIÈME ÉTAPE : HOROMBO HUT (3.780 m. - dimanche) Nous commençons à nous obliger à boire abondamment, dès le petit déjeuner, pour éviter que ne surviennent par la suite les ennuis dus à l'altitude. Car la baisse de pression atmosphérique et la diminution du taux d'oxygène ne vont pas tarder à se faire sentir, comme c'est le cas souvent à partir de 4.000 à 4.500 m. : seule petite astreinte (mais à ne pas négliger) pour l'ascension du Kilimandjaro.
Voici d'ailleurs qu'apparaissent les premiers seneçons géants du Kilimandjaro. Ces étonnantes asteracées, vestiges antédiluviens aux contours tourmentés, ne poussent que dans cette unique région du globe : Passionnant sujet de réflexion sur l'évolution des espèces et l'extraordinaire diversité des formes vivantes de la nature... Voici d'ailleurs qu'apparaissent les premiers seneçons géants du Kilimandjaro. Ces étonnantes asteracées, vestiges antédiluviens aux contours tourmentés, ne poussent que dans cette unique région du globe : Passionnant sujet de réflexion sur l'évolution des espèces et l'extraordinaire diversité des formes vivantes de la nature... Arrivée sans encombre à Horombo Hut, étape où nous retrouvons sans surprise, nos sympathiques "cabanes" de bois, bâties toujours dans le même style d'architecture rustique, simple, pratique et finalement assez chic. Nous sommes toujours seuls par hut, ce qui est sans prix, en pensant à l'été où la moindre place est occupée plutôt deux fois qu'une ! De toute évidence, le Kilimandjaro ne fait pas recette en ce moment. Tant mieux ! SOIR BRUMEUX À HOROMBO HUT
Le brouillard s'est encore densifié, c'est maintenant une véritable purée de pois, et il ne fait plus très chaud. La nuit, nos sacs de couchage himalayens, prévus pour des températures beaucoup plus rudes, nous assurent un réel confort. TROISIÈME ÉTAPE DE HOROMBO HUT À KIBO
DÉPART MATINAL POURVKIBO - CONSEILS POUR L'ASCENSION DU KILIMANDJARO Réveil à 7 heures, comme d'habitude. Ce matin, le vent s'est levé, dissipant les brumes de la veille : nous surplombons alors une somptueuse mer de nuages. Les rayons diffractés du matin avivent les contrastes, et les nébulosités diaphanes se parent d'étonnants jeux de lumière et d'ombres colorées. Le froid s'est accentué, glacial, et nous ajustons bien nos vêtements chauds. PALUDISME Aujourd'hui, c'est le jour où nous prenons notre dose préventive de Lariam, anti-paludéen de synthèse. La Flavoquine n'est plus efficace contre tous les types de Plasmodium Falciparum, parasites qui causent le paludisme chez l'être humain. L'EAU Puis, nous commençons à charger des provisions d'eau, car il n'y aura plus le moindre point de ravitaillement sur le reste du trajet : les porteurs seront obligés de redescendre chercher le précieux liquide à Horombo. Car l'eau est d'une importance vitale en altitude ! Il est indispensable de boire ses 6 à 7 litres par jour, pour éviter le mal des montagnes. Cette quantité importante augmente la diurèse, préservant l'organisme d'œdèmes, et évite la prise systématique de diurétiques sulfamidés. Nous désinfectons chaque fois systématiquement notre boisson avec un petit comprimé d'Hydroclonazone. Précaution essentielle en Afrique, au Népal, Inde et toute contrée exotique, où les sources risquent fort d'être souillées par des amibes ou autres germes dangereux. RYTHME RESPIRATOIREIRE Avec la discipline d'un bon rythme respiratoire durant la marche, ces quelques conseils médicaux basiques, maintes fois mis en pratique au cours de mes expéditions en Himalaya, m'ont permis d'éviter bien des déboires. CHAUSSURESI Il est par ailleurs vivement recommandé dans les jours de préparation précédant l'ascension, de bien "roder" ses chaussures et avec de grosses chaussettes ! Pour plus de détails, voir : [ CONSEILS MÉDICAUX POUR EXPEDITIONS OU TREKKINGS ] La route entre Horombo hut et Kibo est nickel, pas raide du tout. Nous commençons à bien voir ce fameux Kilimandjaro, qui se découpe sur un ciel d'un bleu intense. À vrai dire, je suis un peu déçu. C'est une grande montagne majestueuse, très insolite sur ce haut plateau, ronde comme une gigantesque tortue, et coiffée de son petit chapeau blanc-grisâtre de neige. Rien à voir avec les pics glacés et vertigineux de l'Himalaya. Et pour l'instant, le Kilimandjaro n'apparaît pas comme cette demeure des dieux, "haute et incroyablement blanche dans le soleil" ! Ce n'est qu'une grande montagne ! LE REFUGE DE KIBO AU PIED DU KILIMANDJARO (lundi) La végétation s'est étiolée peu à peu. Un paysage désolé, à forte résonance métaphysique et parfaitement digne d'un parcours initiatique s'offre désormais à nous. Nous traversons un univers minéral et désertique, jalonné de grosses roches volcaniques brunâtres. Nous avons volontairement ralenti notre pas, en avançant toujours bien régulièrement, car l'altitude commence à se faire sentir très légèrement sur le haut plateau. Même si nous ne sommes pas du tout essoufflés, il est sage de rester toujours en deçà de ses moyens au dessus des 4.000 m. Un panorama superbe s'ouvre désormais sur le Mont Mawenzi et le Kilimandjaro. L'itinéraire que nous allons emprunter demain, pour accéder au sommet, se discerne maintenant parfaitement sur le flanc pentu de la montagne, serpentant vers Gilman's point au col du Kilimandjaro, en lacets serrés autour de coulées d'éboulis.
J'aimerais maintenant dormir un peu, car le "grand" départ pour le sommet du Kilimandjaro est fixé à cette nuit à minuit. Nous allons nous allonger dans nos sacs de couchage, mais sans envie bien réelle de dormir. Car le jour est encore haut, et il nous est difficile de fermer l'œil. Les 4 randonneurs arrivent les uns après les autres, plus ou moins crevés, certains d'entre eux présentent même les premiers symptômes du mal des montagnes. C'est un tohu-bohu permanent dans ce refuge : d'aucuns sont malades et échangent des médicaments, d'autres essaient leurs combinaisons, déballent leurs casse-croûtes, et tous se démènent en entrées-sorties pipi... Car il faut bien évacuer les abondantes quantités d'eau ingurgitées ! Bref, puisqu'il faut renoncer à somnoler, je préfère me replonger quelques instants dans la lecture des "Neiges du Kilimandjaro" que j'ai emmené dans mon sac à tout hasard... Je retrouve avec émotion les dernières pages du livre, où la vision astrale du Kilimandjaro, ultime offrande d'amitié, apparaît comme le point d'orgue bouleversant d'une symphonie. Car c'est demain enfin que je pourrai contempler de visu ces neiges mystérieuses de l'Afrique équatoriale, si bien chantées et divinisées par Hemingway, lorsque j'atteindrais le sommet du Kilimandjaro. ASCENSION DU KILIMANDJARO ÉQUIPEMENT DE NUIT / CONSEILS / APPAREIL DE PHOTO Si un équipement classique de randonnée suffit pour accéder au refuge, (sac à dos léger, tee-shirts, polaires et vêtements chauds pour le soir, socquettes, baskets, cape de pluie, pantalon de jogging, gourde de 2 litres, casquette, sac de couchage, micro-pharmacie etc.), il n’en est pas de même pour l’ascension du Kilimandjaro proprement dite, à partir de Kibo : Là, de bonnes chaussures de randonnée bien graissées (Méphisto, le top), des chaussettes épaisses (si possible anti-ampoules), un collant, un pantalon chaud, une doudoune, un sur-pantalon en duvet, une paire de gants de soie à enfiler sous les moufles ou gants de ski, un bonnet chaud, une lampe frontale et des lunettes de soleil sont indispensables pour la dernière étape. Car la nuit de l'ascension il fait un froid glacial : La gourde sera en métal robuste, (Ne jamais oublier de boire plus qu'abondamment en altitude et là une bouteille en plastic exploserait) ; l'appareil de photo sera placé à même la poitrine pour ne pas geler ; dans la journée, les lunettes de glacier sont absolument obligatoires, vu l'altitude et la latitude. ASCENSION DU KILIMANDJARO : DERNIÈRE ET QUARIÈME ÉTAPE DE NUIT
À onze heures du soir, branle-bas de combat. Le cook nous apporte un breakfast plus que sommaire, et tout de suite après, nous nous équipons pour le départ, avec tout l'attirail de doudounes et sur-pantalons, moufles, bonnets : car la température extérieure est polaire, et nous savons que nous allons rencontrer un froid encore plus terrible au cours de l'ascension, très certainement en dessous de moins vingt degrés. Pas évident cette nuit, le réchauffement climatique ! Attention à bien calfeutrer les appareils de photo ! A minuit, nous quittons le refuge, et attaquons la montée du Kilimandjaro. Nous atteignons la grotte "Hans Meyer Cave" (Hans Meyer est le photographe allemand qui, le premier, a fait l'ascension du Kilimandjaro), et grimpons volontairement très lentement à pas pesants. La piste escarpée qui rejoint Gilman's point, se hisse en lacets serrés vers le col. Cette sente graveleuse qui s'effrite sous chaque pas représente la partie la plus raide du parcours, sans poser, il est vrai, la moindre difficulté technique : Ll'ascension finale du Kilimandjaro est un trekking d'endurance moyenne sur mille mètres de dénivelée, mais culminant tout de même à presque six mille mètres d'altitude et dans un froid polaire. Nous montons posément, respirant profondément et rythmant bien toujours notre souffle sur nos pas, selon une technique montagnarde éprouvée. Il fait nuit noire, et nous repérons notre chemin à la frontale. À mi-pente, Bryson a soudain un sérieux ennui avec sa lampe électrique qui vient de flancher. Est-ce la contrariété qui le déstabilise ou bien le manque d'oxygène ? Toujours est-il que l'infortuné guide se plaint de maux de tête, et vomit à deux reprises. Je lui donne à boire et il semble aller mieux. J'espère que cela ne lui posera pas trop de problèmes pour aller jusqu'au sommet ! Je sors de mon sac une pile de secours, et la torche de notre accompagnateur remise en état, nous poursuivons l'ascension. À l'approche du jour, la nuit devient un peu moins sombre... Le froid est toujours pénétrant...
Vers six heures du matin, nous atteignons Gilman's point, sans avoir vraiment pris conscience que nous en avons fini avec le plus gros de l'effort. Nous sommes accueillis à la brèche dans la gloire d'une aurore resplendissante dont l'or éclabousse déjà l'obscurité du ciel. L'astre flamboyant, qui vient à peine d'émerger à l'orient, embrase peu à peu l'horizon de lueurs pourpres et mordorées. Les rayons resplendissants, teintent de couleurs chaudes et irisées les vagues nébuleuses qui se développent à perte de vue à nos pieds. Nous sommes fascinés par cette mer de nuages incendiée, et envahis au plus profond de l'être par des vibrations grandioses, des sensations inconnues. Un lever du soleil est toujours un spectacle magique, avec de puissantes résonances émotionnelles. Mais cette aurore féerique, s'étendant sur les ciels immenses de l'Afrique, éveille en nous un enchantement surnaturel. DERNIERS PAS VERS LE SOMMET DU KILIMANDJARO Désormais, l'eau a gelé dans les gourdes et il devient impossible de boire ! Après quelques minutes de halte au col, nous reprenons route vers l'Uhuru Peak, sommet du Kilimandjaro. À mesure que l'aube dissipe doucement l'obscurité nocturne, voici qu'apparaissent à notre regard les premières neiges, dures, mates et gelées. Nous suivons une piste étroite tantôt rocheuse, tantôt marquée d'empreintes de pas verglacées dans d'humbles reliquats de névés, ces neiges qui se figent pour ne pas mourir. Le parcours est assez long, mais extrêmement aisé, avec très peu de dénivellée. Le tracé surplombe des pentes neigeuses sales et abruptes, baignées de la lumière du jour naissant, qui plongent vers un fond de cratère encore sombre. L'aube finit de s'éclaircir, et un décor fantastique s'allume graduellement, clarifiant du même coup notre chemin intérieur de connaissance et de réflexion : cette expérience inspirée a densifié notre énergie, et, exaltant les richesses de l'âme, nous aide à ressentir mieux ce que nous sommes vraiment. Tout autour de nous, le paysage commence enfin à évoquer la haute montagne. KILIMANDJARO SOMMET / AU SOMMET DU KILIMANDJARO L'UHURU PEAK (mardi 8 h.)
Nous arrivons enfin au sommet du Kilimandjaro : c'est l'Uhuru Peak, où un panneau de bois nous confirme l'altitude de 5.895 m. et nous félicite même de "l'exploit". Il manque à peine 105 mètres pour faire les 6.000 ! Le bon TYSON a récupéré, Ouf ! Sans le dire j'étais quand même un peu inquiet, car un OAP était toujours possible. Tout le monde s'embrasse, heureux d'avoir réussi. L'épreuve, une fois surmontée, permet de mieux intégrer l'ascèse physique et spirituelle de l'ascension. Je suis bouleversé par la magnificence du panorama. Mais un sentiment plus profond, plus mystique m'envahit et me renvoie encore à la réflexion philosophique. En ce lieu interdit à la civilisation, mes pensées s'envolent loin des petites tracasseries de la vie quotidienne. Comme chaque fois où je suis parvenu à un sommet, mon esprit veut s'emparer de l'immensité de l'Espace, de l'Infini du Temps, de la diversité des respirations rythmiques de l'Univers. Je reçois une Musique sublime qui vibre aux confins de l'Ailleurs... Nous accédons à la majesté sacrée du Kilimandjaro.
Une prodigieuse muraille de cristal blanc bleuté, se déploie au dessous de nous, encore frippée dans la pâle lumière du matin. Sa magnificence transcende totalement l'idée que chacun peut se faire de la pureté virginale des neiges du Kilimandjaro. On a du mal à imaginer pareil joyau... Je suis complètement bluffé, transporté. La glace, en se sublimant sous l'effet de l'intense rayonnement solaire de la journée, a sculpté avec la complicité du vent, de fines arêtes prismatiques et des aiguilles translucides acérées, d'une incroyable beauté. C'est vrai, j'ai eu l'occasion de contempler de somptueux glaciers, ces implacables et gigantesques fleuves de glace dans les Alpes et en Himalaya ! Mais ici, je reste interdit devant l'allure de ces neiges argentées mythiques, que le temps a compacté et stylisé en féeriques et inattendues grandes orgues de glace. Nos aimerions nous attarder... Il faut maintenant songer à redescendre. Car ce soir nous devons rejoindre Horombo Hut, bien en dessous du refuge de Kibo ! DESCENTE DU KILIMANDJARO ET RETOUR À KIBO PUIS HOROMBO HUT En quelques heures, nous sommes passés d'un froid polaire, à une chaleur intense. Le soleil d'Afrique, qui s'est maintenant levé haut dans le ciel, nous déshydrate et nous calcine. Nous regagnons rapidement sans encombre Gilman's point, en faisant toutefois nécessairement attention à ne pas glisser dans les déclivités gelées. Puis à partir du col, nous choisissons de dévaler directement dans les éboulis, et c'est une dégringolade très rapide qui nous fait abandonner ainsi, en talonnant, cinq cents mètres d'altitude en un rien de temps. Nous nous retrouvons avant 10 heures du matin à Kibo Hut. Je suis déshydraté, car les gourdes ont gelé et les bouteilles d'eau ont explosé. Quelques personnes sont là, au refuge, qui nous félicitent et nous offrent une bière bien fraîche. Je bois d'une traite pour étancher ma soif avec un plaisir plus qu'évident, remercie vivement ces gens pour la gentillesse de leur accueil. Puis je me rends au dortoir pour changer mes gros vêtements d'altitude beaucoup trop chauds désormais, contre une tenue plus adaptée. Enfiler des baskets, remettre un peu d'ordre dans mes affaires est un plaisir : Mon sac est trempé et encore plein de glace, à cause de cette bouteille en plastic qui a éclaté pendant la montée. Le ciel se couvre brusquement, le froid réapparaît d'un coup, et je propose à notre guide TYSON de descendre rapidement à Horombo. Nous mettons à peine deux petites heures, ce qui est très court d'après lui. Arrivés à Horombo huts, nous allons prendre un thé, qui se réduit cette fois-ci à un simple comprimé d'Efferalgan dissout dans une sorte d'infusion tiède et sucrée. La fatigue se fait sentir, et il faut accepter de l'idée de décompresser : la journée aura été dure, nous avons marché une douzaine d'heures depuis... hier minuit, et presque vingt depuis deux jours. Je tombe de sommeil maintenant, je vais aller dormir ! FIN DU TREKKING AU KILIMANDARO : RETOUR À MARANGU GATE (mercredi) Après une bonne nuit réparatrice, un porteur me réveille, en m'apportant une cuvette d'eau tiède pour me raser. Je saisis l'occasion pour un nettoyage un peu plus complet. Petit déjeuner, descente très simple et brève à Mandara Hut, ou nous absorbons un pique-nique des plus rudimentaires : parfois, nous nous demandons à quoi sert le cuisinier, car cette fois-ci, c'est un repas composé d'un œuf dur, de vagues conserves et de fruits. Eh bien il porte les œufs durs, les conserves et les fruits ! Nous ne restons pas longtemps à Mandara Hut, puis nous regagnons Marangu gate, d'un pas rapide, salués au passage par deux ou trois singes bleus qui s'ébrouent dans le feuillage. Le court trajet dans ces sous-bois magnifiques se passe dans la bonne humeur du sommet réussi. Nous apercevons à peine d'un œil les ficus tendus de lichens et de lianes, les fougères arborescentes. Voilà ! Le retour à Marangu Gate, cette luxueuse entrée du parc du Kilimandjaro, met le point d'orgue à notre ascension. La marche d'approche a été courte, la montée au sommet n'a posé aucun problème, et quant à la descente, à vrai dire, une seule journée aurait suffi. Après les palabres usuelles pour le "pourboire obligatoire" du "guide" (nous le donnons bien volontiers !), les traditionnels "diplômes" d'accès aux neiges du Kilimandjaro nous sont remis... Au faîte du vieux et majestueux volcan, nous avons célébré l'éclatante blancheur des "neiges du Kilimandjaro"... avec une bien plus insolite surprise : la splendeur de l'incomparable glacier. Mais la montagne sacrée nous a offert aussi la vision d'une perspective terrible, dont il faut savoir, qu'elle ne sera plus là dans les vingt à cinquante ans à venir. DEUX JOURS À MOSHI (mercredi-jeudi) Un 4 x 4 nous attend devant Marangu Gate pour nous rapatrier au Capricorn Hôtel. Nous retrouvons avec plaisir ses jardins agencés avec soin et planté d'essences rares. Après avoir bu un délicieux cocktail de jus de melon et de mangue sur la terrasse garnie de quelques touristes riches et vieux, nous montons dans notre chambre prendre une douche bienfaisante et réellement nécessaire. Il fait toujours beau, avec un temps tiède et agréable. Car, miracle, la pluie tant redoutée n'est pas encore tombée ! Nous nous décidons à aller faire un petit tour dans le centre-ville de Moshi, où il n'y a d'ailleurs pas grand chose à voir, ni bibelot-souvenir à vendre. Un folklore bien authentique cependant cette fois-ci se limite à quelques petits marchands de cacahuètes ou de café, un rémouleur moyenâgeux comme il n'en existe plus aujourd'hui, et des étals de quincaillerie agricole... Tout cela, éparpillé et il faut bien dire sans immense intérêt. Le soir, nous dînons merveilleusement bien. C'est un repas exotique avec byriani, royal fish, et délicieuse salade de fruits tropicaux. Le farniente a du bon, après ces quelques jours de randonnée au Kilimandjaro ! Puis, nous allons essayer de dormir, toujours en guerre ouverte avec les moustiques de Tanzanie. Après avoir rangé nos sacs et pris un attrayant petit déjeuner tropical, nous sommes prêts à lever le camp. La Rover nous emmène à la gare routière de Moshi, où nous prenons péniblement place dans un autocar préhistorique archi-bondé, pour rejoindre Arusha, mêlés aux gens du pays : nous payons trois places pour pouvoir nous caser avec nos deux "énormes" bagages, encastrés entre les autochtones. Nous traversons alors des paysages verdoyants de bananeraies, de caféiers et de champs de maïs. La campagne de Tanzanie n'est pas misérable, loin de là, elle est belle et attrayante. Pas de bidonvilles, des chaumières en maçonnerie. Les femmes travaillent dans les champs, les hommes se rassemblent sous un arbre autour de motos. Une heure plus tard, nous voici arrivés dans la ville d'Arusha. Une foule d'indigènes racoleurs se précipite pour nous proposer qui, l'un, un taxi, l'autre un safari photos, l'autre n'importe quoi.... PHOTOS & DIAPOS DU KILIMANDJARO INTROUVABLES À ARUSHA ! Nous dégottons un ravissant petit hôtel, dans un joli jardin des quartiers résidentiels de la ville. Arusha est la capitale de la région d'Arusha, en Tanzanie. L'eau et l'électricité marchent épisodiquement, c'est un peu difficile lorsqu'on est couvert de savon sous la douche... Mais notre sympathique hôtesse nous explique que c'est partout pareil à Arusha et que ça arrive plusieurs fois par jour ! Le soir nous dînons dans un ambiance qui rappelerait l'époque "coloniale". Des grillades au barbecue et un cadre charmant nous rendent le séjour décidément très sympathique.
Nous allons traîner un peu en ville, mais nous n'y trouvons toujours rien de bien excitant, si ce n'est un petit "bistrot" français qui nous propose de délectables jus de fruits, préparés avec originalité. Difficile en effet de trouver quelque chose à Arusha : même pas de cartes postales du Kilimandjaro, et encore moins de diapos ou photos du volcan ! Nous sommes encore au moyen-âge et la vraie richesse de la Tanzanie est la virginité sauvage de ses magnifiques paysages. C'est probablement pourquoi les chauffeurs de taxis tanzaniens se sont rués sur nous pour nous vendre leur ressource N° 1 : le safari photo ! SAFARIS PHOTOS EN TANZANIE - ANIMAUX DU KILIMANDJARO Les agences proposant trekkings, ascension du Kilimandjaro, et battues diverses foisonnent à chaque coin de rue. En ville, de jeunes tanzaniens nous harponnent sans arrêt pour nous proposer un peu tout et n'importe quoi : de petits objets, tam-tams, verroterie, poteries et bien sûr des safaris-animaux au parc du Serengeti. Car les savanes d'Afrique de l'Est autour du Kilimandjaro regorgent de réserves d'animaux sauvages : Gazelles, lions, éléphants, girafes, léopards et autre faune touristique font le bonheur des candidats aux safaris photos... et des indigènes qui insistent pour les vendre. À vrai dire, nous ne sommes pas des fanatiques de pièges à touristes. Mais nous pouvons comprendre tous ces pauvres gosses ! Comme nous sommes hors saison, la période est peu propice au négoce. Cette pénurie de clients leur insuffle une redoutable agressivité commerciale pour essayer de soutirer quelque denier ! Dédaignant les statues "d'ébène", les pierres "précieuses" et autres bimbeloteries touristiques fabriquées en usine, nous faisons l'acquisition de quelques batiks originaux. Par chance, nous trouvons même une jolie statuette érotique artisanale en pierre à savon.
Il parle français, est ravi parce que maintenant il pourra proposer la ballade à d'autres personnes. La route est défoncée, et notre pauvre conducteur a bien du mal à parvenir au hameau. Mais l'endroit est vraiment typique, le site est magnifique et le déplacement en vaut la peine. Les gens sont assez sauvages et nous lancent des invectives hostiles. Le temps a passé, la Tanzanie nous a livré quelques uns de ses secrets... Et c'est le moment du retour en France. A peine avons nous quitté Kili Airport, que les "imprévus-de-ces pays" ne tardent pas à arriver : pour je ne sais quelle raison, nous sommes détournés vers le sud par Dar es Salaam. Nous y perdons l'après-midi. Je ne sais par quel mystère un repas nous est finalement servi, et par miracle nous décollons enfin à minuit. Nous nous en faisons une raison, ce n'est pas grave... Car ces malencontreux épisodes de changement d'horaire ou de cap, sont monnaie courante dans preque toutes les contrées en voie de développement : il m'est ainsi arrivé de rester bloqué 24 heures en Inde ou au Népal... Rentrée au bercail enfin, via Amsterdam et Nice. Ravis du voyage, aussi enchantés d'avoir effleuré les neiges du Kilimandjaro que les fans de Claude François d'avoir touché leur idole. LE KILIMANDJARO MONTAGNE SACRÉE
PHOTOS DU KILIMANDJARO Car la sérénité des neiges du Kilimandjaro a doucement infiltré notre cœur. Le vieux et imposant volcan appartient aux montagnes mythiques de la terre, et, comme les hauts lieux de la planète, le Kilimandjaro, est un endroit sacré qui impose un respect absolu, un espace magique où souffle l'esprit. Le dôme ne s'appelle-t-il pas dans le pays massaï, "Masai Ngaje Ngai", demeure des dieux ? Il faut savoir aussi que l'ascension du Kilimandjaro ne relève pas du seul modeste exploit physique : l'itinéraire mythique vers ses neiges secrètes participe aussi d'une meilleure compréhension du sens de la vie. Fenêtre ouverte sur nous-mêmes, il nous offre la chance d'intégrer au monde profane sa dimension spirituelle. ASCENSION KILIMANDJARO DIFFICULTÉ / DANGERLe simple spectacle du glacier justifie l'ascension du sommet. Mais quelle est la difficulté de l'ascension du Kilimandjaro ? Une ascension en haute montagne n"est jamais anodine et le Kilimandjaro qui fait presque 6.000 mètres d'altitude ne fait pas exception à cette loi. Le Kilimandjaro, c'est l'alpnisme pour les touristes. Sur le plan technique, l'ascension du peak Uhuru du Kilmandjaro est sans grande difficulté : un chemin raide et sinueux mène au sommet, il n'y a ni escalade, ni le moindre passage périlleux. Quelques éboulis, de courtes traversées de névés et la fatigue sont bien sûr à prendre en compte. L'altitude et le froid sont probablement les seuls vrais soucis pour ceux qui ont un tant soit peu d'endurance. En effet, il n'est pas nécessaire d'être pro ou montagnard chevronné pour envisager ce trekking : avec un peu de volonté, un bon entraînement et un minimum de connaissance de la montagne, le Kilimandjaro semble accessible à chacun. Des enfants d'une dizaine d'années comme des personnes du troisième âge peuvent faire le Kilimandjaro. Récemment, un petit groupe de handicapés est même allé jusqu'au bout de son rêve, en réussissant l'ascension de la cime. Il faut savoir que quelque 30.000 personnes tentent l'ascension du Kilimandjaro chaque année... Mais avec un taux de réussite ne dépassant pas 55%. Seule une moitié d'entre elles atteindra donc le sommet et des randonneurs entraînés sont capables d'échouer. Quelques rares personnes même ne survivront pas à l'effort. Deux œdèmes pulmonaires sont recensés chaque semaine, les décès ne sont pas exceptionnels : deux ans avant Christophe Lehujeur en 2014, un Français avait trouvé la mort lors de l’ascension. Plus récemment un pilote de rallye sud-africain n'a pas survécu à l'ascension. Donc pas d'ascension du Kilimandjaro sans connaissance des risques de la montagne et sans préparation ! ASCENSION KILIMANDJARO : AVIS D'UN PRO : PAS DE DIFFICULTÉ, MAIS ATTENTION A L'ALTITUDE L'ascension du Kilimandjaro est très facile pour un grimpeur endurci. Mais un randonneur même bien entraîné qui ne connaît pas la montagne d'altitude ne devra pas envisager l'ascension du Kilimandjaro sans l'étaler sur plusieurs jours pour s'acclimater à l'altitude. Car il ne faut pas perdre de vue que la haute montagne demeure une aventure toujours dangereuse et nécessite une formation avec des notions indispensables de médecine d'altitude ! Si le mal aigu des montagne frappe (essoufflement, tachycardie, céphalées, insomnies, nausées, hallucinations, avec comme signe d'alerte le gonflement puis l'œdème des extrémités, il convient de redescendre immédiatement. L'œdème aigu du poumon, puis l'œdème cérébral beaucoup plus grave, sont les étapes suivantes. Alors prudence pour les néophytes ! ASCENSION DU KILIMANDJARO SANS GUIDE EN TROIS JOURS ?Peut-on faire l'ascension du Kilimandjaro sans guide ? La réponse est malheureusement non, sauf à enfreindre la loi tanzanienne qui rend la présence d'un guide et d'un cuisinier obligatoires. Bien entendu le guide est complètement superflu, car techniquement il est tout à fait possible d'atteindre le sommet sans guide : le Kilimandjaro n'est qu'une randonnée en haute altitude. Guide et cuisinier sont d'ailleurs aussi inutiles l'un que l'autre, vu que la "cuisine" se cantonne à faire réchauffer des conserves bas de gamme ou à dispatcher des cacahuèttes grillées. Mais la loi tanzanienne rend obligatoire la présence de ces deux sympathiques accompagnateurs ! Un à deux porteurs est au contraire un confort vivement recommandé ! Quelles que soient les intentions les plus louables invoquées, on ne peut qu'être navré de la mainmise progressive des pouvoirs publics politiques, administratifs et financiers sur un quelconque patrimoine commun de l'humanité, la terre, l'eau, la mer, la montagne, bientôt l'air ? La nature n'appartiendrait-elle plus à tout le monde ? Sera-t-elle aussi devenue bientôt une marchandise ? ASCENSION DU KILIMANDJARO EN TROIS JOURS Par ailleurs, l'ascension du Kilimandjaro étant tellement facile, que je me suis rendu compte qu'un montagnard bien entraîné et bien acclimaté devait pouvoir faire le parcours total en trois jours aller et retour à partir de Marangu Gate. Je crois d'ailleurs que certains sportifs de haut niveau ont fait cette ascension en moins de temps que cela. ATTENTION ! Cependant si vous êtes novice en haute montagne, ne vous attachez pas à ces observations destinées à des pros ou des alpinistes chevronnés, et prenez alors toutes les précautions ! En aucun cas ne sous-estimez les risques liés à l'altitude qui sont bien réels. KILIMANDJARO ASCENSION 2024 : INFORMATIONS RÉCENTES ET ACTUALITÉS Nous nous sommes enquis dans de bonnes agences d'Arusha d'informations récentes sur les prix 2024 pour l'ascension du Kilimandjaro : Pour 2024, les droits d'entrée dans le Parc National du Kilimandjaro + les pourboires, s'élèvent désormais pour la durée du séjour à environ 850 €. Dans le budget d'ascension du Kilimandjaro, il faut naturellement ajouter les frais d'hôtel, restaurant, transports éventuels et le prix du billet d'avion. Celui-ci peut varier de 750 € à 1300 € aller/retour selon la saison. Le budget oscillera donc entre 2000 et 2.500 € par personne selon la voie choisie, pourboires non inclus. (Ce forfait comprend la taxe d'entrée dans le parc, le salaire du guide, du cuisinier et des porteurs, la nourriture et matériel de cuisine etc.) En basse saison, il est assez facile de négocier le prix au mieux. Donc à vous de jouer et bonne chance ! EN SAVOIR PLUS AUSSI SUR : LES NEIGES DU KILIMANDJARO : La nouvelle d'Hemingway, le film, les Chansons etc.
Photos des Neiges & du glacier du Kilimandjaro - "Les Neiges du Kilimandjaro", la nouvelle d'Hemingway - Photo d'Hemingway - Les Neiges du Kilimandjaro cinéma (synopsis 2 films) - Photo de l'affiche du film - "Les Neiges du Kilimandjaro" chansons & disques - Photo du disque de Pascal Danel "Les Neiges du Kilimandjaro" - Les Neiges du Kilimandjaro & le réchauffement climatique - Photo du Kilimandjaro prise par la NASA - L'appel mythique des Neiges du Kilimandjaro - Photo du sommet mythique du Kilimandjaro - Trekking au Kilimandjaro - Photo de trekking au Kilimandjaro - Fréquentation et affluence au Kilimandjaro - Meilleure saison pour aller faire l'ascension du Kilimandjaro LES NEIGES DU KILIMANDJARO PHOTOS Découvrez des photos inédites des "Neiges du Kilimandjaro", prises par Jean-Christian Michel lors de son ascension du Kilimandjaro. Photos des neiges et glaciers du Kilimandjaro : [ PHOTOS DES NEIGES DU KILIMANDJARO ] LES NEIGES DU KILIMANDJARO D'ERNEST HEMINGWAY - RÉSUMÉ L'évocation du Kilimandjaro par Ernest HEMINGWAY dans sa nouvelle "Les Neiges du Kilimandjaro", a largement contribué à conférer à la "montagne de lumière" une aura planétaire. LES NEIGES DU KILIMANDJARO, THÈME PORTEUR, ONT INSPIRÉ FILMS ET CHANSONS De nombreux auteurs, cinéastes, chanteurs se sont emparés du thème porteur des neiges du Kilimandjaro. Il est clair que ces neiges tropicales font rêver ! KILIMANDJARO FILM - KILIMANJARO MOVIE Le roman d'HEMINGWAY a inspiré plusieurs cinéastes qui on produit des films titrés "Les Neiges du Kilimandjaro" : Voir le détail dans la page : [ LES NEIGES DU KILIMANDJARO FILM ] KILIMANDJARO CHANSON - KILIMANJARO LYRICS Notons aussi que le roman d'HEMINGWAY et le film "Les Neiges du Kilimandjaro" ont inspiré de nombreux chanteurs : Voir le détail dans la page : [ CHANSON LES NEIGES DU KILIMANDJARO ] KILIMANDJARO ET RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE Il n'est pas impossible que les légendaires neiges du Kilimandjaro viennent à disparaître un jour... Encore un argument largement exploité par la meute des "réchauffistes". Pourtant... Lire la suite dans la page : [ LES NEIGES DU KILIMANDJARO ET RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ] EN MARGE DE LA FONTE DES NEIGES DU KILIMANDJARO, L'ESCROQUERIE DE LA "RELIGION" ÉCOLOGIQUE En marge de la fonte des neiges du Kilimandjaro et des désordres climatiques, la "Religion du réchauffement climatique" s'inscrit dans la logique de la pensée unique. L'écologie politique serait-elle une invention des impôts ? Un article décapant ! ... Lire la suite dans la page : [ LA RELIGION DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ] L'APPEL MYTHIQUE DU KILIMANDJARO Le mythe des neiges du Kilimandjaro pousse inlassablement les amateurs de voyages et de découvertes à tenter l'ascension du Kilimandjaro... Lire la suite dans la page :[ LE MYTHE DES NEIGES DU KILIMANDJARO ]
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