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Critique Dithyrambique de Jean-Christian Michel en Concert à la Cathédrale de Vézelay, dans l'Yonne Républicaine, Journal Quotidien Régional Français d'Actualité d'Auxerre et Région Auxerroise: "Sa Musique Surprend Tant les Ressources de Puissance de l'Interprète n'ont Point de Limite..."
JOURNAL
L'YONNE RÉPUBLICAINE
L'Yonne
républicaine est le grand quotidien régional français
d'Auxerre. Ses éditions locales couvrent tout le département
de l'Yonne (Tonnerre), de la Nièvre (Clamecy), une partie
de la Seine-et-Marne (Melun, Nemours). Le
journal l'Yonne républicaine édition papier tire chaque jour près de 45.000 exemplaires. l'Yonne républicaine possède
désormais un site Internet très
visité : www.lyonne.fr/
Le quotidien l'Yonne républicaine expose l'actualité
politique, économique sportive, touristique et culturelle.
Journal d'informatione tout premier plan de la région auxerroise,
l'Yonne républicaine publie l'agenda des festivals, concerts,
spectacles, programmes de cinéma, mais diffuse aussi de
petites annonces, offres d'emploi etc. Le journal "LYonne
Républicaine" indique aussi les nouveautés
musique, les sorties CD et DVD.
L'YONNE
RÉPUBLICAINE CULTURE, SPECTACLES MUSIQUE - CRITIQUE
DE CONCERT
L'Yonne Républicaine Grand Journal Quotidien Régional Français d'Actualité d'Auxerre et de la Région Auxerroise, Publie une Critique Dithyrambique de Jean-Christian Michel en Concert à La Cathédrale de Vézelay : "Sa Musique S'est Elevée Sereinement Vers l'Espace, Pour Eclater en Nouvelle Apocalypse".
Récital
Jean-Christian Michel à Vézelay
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Concert Jean-Christian Michel à Vézelay
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Avallon. - Le comité des fétes de Vézelay
avait pour la soirée du 13 août engagé
un pari qui ne laissait guère au hasard : inviter Jean-Christian
Michel, c'était se donner la certitude que la basilique
serait emplie. Outre la personnalité du grand compositeur et la présence de l'interprète, l'attrait d'un récital
composé uniquement d'œuvres nouvelles a suffi à
attirer vers la Madeleine de Vézelay la foule des grands concerts.
Pour
cette soirée, Jean-Christian Michel était entouré
de ses trois musiciens : Charles Olivier menant ses percussions avec
sérénité, Gérard Mansio à la basse, ombre fidèle se contentant de tisser la structure
rythmique et mélodique, et surtout Monique
Thus à l'orgue. Cette dernière, par ailleurs,
organiste de Notre-Dame de la Garde à Marseille, eût
certainement autrement mis en valeur ses qualités d'organiste
en utilisant un instrument axial ; malheureusement Vézelay
n'est doté que du petit orgue placé depuis les années
1925 dans le bas-côté sud.
Le
dialogue privilégié de la clarinette s'est fait avec l'orgue. Les morceaux
interprétés en duo par Monique Thus et Jean-Christian
Michel sont parmi les plus chaleureux, les plus sereins du récital.
Parfois aussi une note d'ironie ou de fantaisie vient apaiser
les esprits comme dans cette "Fantaisie en si bémol
".
Ailleurs,
Jean-Christian Michel se dresse dans l'obscurité de la
nef de Vézelay, scrutant l'infini au-delà des murs
même de l'édifice, élevant
sa musique vers l'espace.
Son
ombre de nouvel archange annonciateur enveloppe les piliers de
la nef et du transept. Sa musique ruisselle, rebondit, cascatelle
sonore dont chaque nouvelle envolée surprend tant les ressources
de puissance de l'interprète n'ont point de limite.
II
parait que le ciel d'Aix-en-Provence est un des plus purs d'Europe
et permet aux astronomes des observations extraordinaires.
Peut-être est-ce cet envol vers les tréfonds
de l'univers qu'est allé quérir Jean-Christian
Michel durant cinq années de retraite en cette région.
Ses nouvelles compositions, brèves et fondées sur
une ligne mélodique, un phrasé carré, géométrique,
accessible à tous contrastent avec les recherches ésotériques
de certains autres compositeurs
contemporains et expliquent en partie ses relations privilégiées
avec le public. Les thèmes d'inspiration, transcrits par
les titres des morceaux, rejoignent les soucis de la symbolique
romane la plus pure : d'Ève des Origines ou de la Vision d'Ezéchiel
aux Paraboles de l'Espace et à l'Equation de l'Infini.
Et toujours les sonorités chaudes, émouvantes, sensuelles
de la clarinette s'insinuent, glissent, puis éclatent et,
dans cette Nouvelle Apocalypse, couvrent la teneur des autres
instruments, affirmant sa pérennité au-delà
de l'audace qu'il y avait à situer cette musique dans le
sanctuaire de Vézelay.
Pierre
HAASÉ **** |