La Provence Marseille

(Spectacle Son et Lumière pour le Trentenaire de la Société du Canal de Provence)

"C'est un spectacle tout "Son et Lumière" avec Laser et pyrotechnie que Jean-Christian Michel a présenté ce soir au château du Tholonet à l'occasion d'une grande soirée pour les 30 ans du "Canal de Provence". Un baptême de l'eau et du feu ! ... Poly-dimensionnelle, incantatoire, la musique de Jean-Christian Michel crée une sorte d'édifice magique, une lumière sonore dont les facettes s'accordent harmonieusement avec les couleurs chatoyantes d'une palette musicale variée à l'infini...

En une église Notre-Dame archicomble, Jean-Christian Michel, avec sa clarinette, a offert au public un flot ininterrompu d'émotions. Jean-Christian Michel est un grand compositeur inspiré par la musique sacrée, classique et jazz classique avec un zeste de gospel. II a créé ainsi un style de musique unique et inclassable. II arrive sur scène vêtu d'une combinaison blanche, tel un cosmonaute, avant d'interpréter son concert intitulé " Jazz Spatial et Musique Sacrée". "Pour nous, un concert, c'est une fête, confie-t-il. Nous sommes fiers d'avoir été invités à ce grand festival". Aussitôt, sa musique pénètre l'intimité du spectateur, directement et plus profondément que toute autre expression. Elle se dissout dans le mystère de l'intériorité humaine pour lui offrir un extraordinaire accès à la magie et au rêve. À chaque interprétation il explique ce qu'il va jouer, avec beaucoup de poésie. Sa clarinette fait totalement corps avec lui. Sa complicité avec son amie de toujours, Monique THUS, qui tient les daviers et le synthétiseur, ajoute à la perfection. Conscient d'assister à un concert original et de grande qualité, le public debout lui a réservé une très longue ovation. Jean-Christian Michel revient, et l'emmène, pour trois ultimes interprétations, littéralement au septième ciel. D.P

Jean-Christian Michel n'est pas seulement un musicien, c'est aussi un poète. Son dernier concert de vendredi soir à l'église Saint-Michel présentait ainsi le reflet de tout un cheminement à la fois musical et spirituel. Oublié le costume strict de ses débuts ; habillé d'un blanc immaculé sous des lumières quelque peu psychédéliques, il fait partager son bonheur de musicien au travers d'un message quasi philosophique via ses propres compositions ou ses arrangements des Œuvres de BACH. Son inspiration vient également de toute une culture de musique sacrée, classique, et de jazz, dont il fait une puissante synthèse, introduite, morceau par morceau par des explications toutes poétiques.

Un parcours atypique

Passionné de musique dès son plus jeune âge, Jean-Christian Michel fait des études de médecine, et est devenu chirurgien à 27 ans. Il a expérimenté les sommets himalayens en partant comme médecin de l'expédition de Yannick Seigneur, la première du Tawesche, à près de 7 000 m. d'altitude. Il revient de Lhassa au Tibet, imprégné de toute une tradition millénaire. Ce clarinettiste et grand compositeur français a inventé une musique aux multiples résonances, qui touche au plus profond de chacun. Quelle passionnante expérience !

Trois disques de diamant, sept de platine et une dizaine en or… Même éloigné depuis quelques années des circuits télévisuels et radiophoniques, Jean-Christian Michel à qui les arrangements de grands compositeurs classiques, JS. BACH essentiellement, avaient valu un succès fulgurant, a poursuivi une carrière, certes singulière, mais à laquelle le public a toujours été fidèle.

Son parcours est connu. Si la musique est depuis toujours sa passion – avec une prédilection pour le baroque autant que pour le jazz, ce qui n’est pas incompatible – c’est pourtant comme chirurgien qu’il débute sa carrière professionnelle. En parallèle à ses études de médecine, Jean-Christian Michel avait au conservatoire étudié la clarinette, instrument choisi, parce que, prolongement du souffle humain, il lui apparaissait, dit-il, "être l’expression même de la vie".

...Ce concert de Jean-Christian Michel fut réellement un moment particulier dans notre Festival. Quand on sait quelle carrière a été celle de l’artiste, il n’y avait de place que pour l’admiration. Admiration plus grande encore lorsque l’on voit avec quelle humilité Jean-Christian Michel s’est adressé à toute l’équipe... La soirée fut d’une grande richesse. Un réel sentiment de plaisir mêlé d’admiration envahit les centaines de spectateurs présents, silencieux, attentifs. Le spectacle dura plus de deux heures ; spectacle au cours duquel le son magique de la clarinette a su nous faire rêver... Et n’oublions pas Monique Thus à l’orgue et au synthétiseur qui contribua à ces sonorités propres qui caractérisent si bien l’œuvre de Jean-Christian Michel. Bref : tout le monde sortit de ce concert ravi. Comme de coutume, la soirée se termina autour d’un repas convivial, au cours duquel nous avons pu faire plus ample connaissance avec Jean-Christian Michel et son équipe : le bonheur partagé était bien réel..

Premier disque en 1967, premier concert à Marseille à Saint Victor et le tourbillon commence, rencontres, compositions, tournées, enregistrements... C’est lui qui décidera de prendre du recul pour découvrir d’autres sensations extrêmes, la montagne ou encore l’aviation. Toujours pour prendre de la hauteur. Les cimes et le ciel après l’élévation de la musique sacrée. Les concerts reprennent, partout dans le monde, et après une tournée des cathédrales, il revient avec ses compositions pour encore une fois côtoyer les étoiles… virtuellement.

Ses concerts se présentent désormais devant un écran géant sur lequel sont projetées des vidéos d’astres donnant l’illusion d’une promenade cosmique.

C’est dans le cadre majestueux des abbayes, églises et cathédrales que ces concerts "interstellaires" se dérouleront à l'avenir. Pour unir toutes les émotions.M.T

Clarinettiste mondialement connu, Jean-Christian Michel a encore étonné son public qu'il invite pour un voyage musical. Célèbre dans les années 60/70 (il donne son premier concert en 1968 devant 3 000 personnes) pour ses transcriptions de Jean-Sébastien Bach en jazz, comme pour sa légendaire version du concerto d'Aranjuez de Joaquin Rodrigo et pour ses propres oeuvres, (requiem, musique sacrée, vision d'Ezéchiel...) l'artiste projette aujourd'hui dans sa musique un nouvel imaginaire.

Il utilise les ressources des technologies actuelles, avec ses timbres futuristes d'une limpidité spatiale. Il unit la sonorité unique de sa clarinette aux volumes mystérieux et profonds de l'orgue liturgique, mais aussi aux transparences magiques des nouveaux synthétiseurs avec sa complice sur scène, l'organiste Monique Thus. Son inspiration venue de toute une culture de musique classique et de jazz alimente un imaginaire musical sophistiqué. Il le décortique dans l'annonce des morceaux qu'il interprète comme "quand les battements du coeur s'impriment loin, très loin dans la mosaïque du ciel étoilé, ils y dessinent d'étranges figures" pour les paraboles de l'espace ou pour clôturer le voyage dans son univers. La transfiguration "mystère de lumière, cette alchimie du mysticisme et de sacralité. Ce n'est plus la lumière qui éclaire l'être, c'est l'être qui devient lumière".

Ce concert caritatif a été proposé par le Rotary club de Miramas / Saint-Chamas, présidé par Philippe Poggi, au profit de l'association "Lumières d'enfants" pour l'aider à financer l'achat de livres didactyles..

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