Le grand compositeur et clarinettiste vedette des années 1970 n'a pas délaissé les églises où il connut la gloire. Mais désormais il utilise la pointe de la technologie en Son et Lumière.

Jean-Christian Michel, le nom ne dit pas grand-chose aux moins de vingt ans. Et guère plus aux trentenaires. Normal, après avoir caracolé en tête du hit-parade des ventes de disques dans les années soixante-dix - avec cinq millions d'albums vendus ! - le clarinettiste s'en est retourné à l'anonymat. La mode est versatile. Imaginez que le musicien a accroché la bagatelle de trois disques de diamant, sept disques de platine et une dizaine de disques d'or à son palmarès, et donné des milliers de concerts de clarinette et orgue dans le monde entier !

C'est dans les églises plus que sur les scènes que Jean-Christian Michel a construit son succès d'hier. Très inspiré de musique sacrée et notamment de J-Sébastien BACH. Il s'est aussi entouré de grands jazzmen tels que Kenny Clarke, Daniel Humair ou Henri Texier.

En 1986, cet ex-docteur en médecine et chirurgien a même reçu le prix Sciences et Culture décerné à la Sorbonne par un jury composé de six prix Nobel ! Au faîte de la gloire, Jean-Christian Michel a trouvé un nouvel épanouissement sur des sommets moins frivoles, sur les pentes vertigineuses de l'Himalaya, où il a réussi la première ascension du pic Tawesche, à près de 7.000m. d'altitude. Pourtant, seule la musique était à l'échelle de ses rêves intimes! Le voilà donc toujours dans ses