Lire Directement l'article : L'Orne combattante, Interview Jean-Christian Michel
|
L'ORNE
COMBATTANTE / HEBDOMADAIRE DE L'ORNE ET DU CALVADOS
Interview et Portrait de Jean-Christian Michel dans L'Orne Combattante, Journal Hebdomadaire de l'Orne et du Calvados, Culture, Spectacles, Musique. Son Style Musical, entre Jazz et Musique Sacrée, Sa Carrière, Ses Musiciens. Actualité Sur son Concert Flers Région Basse-Normandie, Calvados, Manche.
L'actualité nationale et régionale
L'Orne
combattante est le grand journal hebdomadaire de l'Orne et du
Calvados, se classant premier hebdomadaire ornais en termes de
diffusion. Le journal L'Orne combattante possède deux éditions
: l'une Flers Bocage, qui diffuse dans l'Orne à Flers,
Tinchebray, Athis, Briouze, Messei, La Ferté-Macé,
Juvigny, Domfront, Ecouché, Argentan, Sées et Putanges.
et l'autre Suisse normande diffusée dans le Calvados autour
de Condé-sur-Noireau, hury-Harcourt, Pont-d'Ouilly et Vassy.
L'Orne combattante est tellement connue, que même avec l'orthographe
erronée "lorne combatente" on tombe dessus dans
Google !
L'Orne combattante, est un magazine qui fait partie du groupe
de presse Publihebdos, filiale du groupe Ouest-France de Robert
Hersant (via le rachat de la Société normande de
presse républicaine - Paris-Normandie). La
rédaction du magazine L'Orne combattante se trouve à Flers.
Le
Journal L'Orne combattante, outre ses articles d'actualité,
d'économie, de sport, ou de politique, est un magazine
hebdomadaire qui offre ses pages à la culture des
départements de l'Orne et du Calvados, spectacles, concerts, portraits d'artistes...
L'hebdomadaire L'Orne combattante propose
à ses lecteurs les nouveautés
musique avec les sorties de CD, DVD etc.
Le site Internet de L'Orne combattante répercute en ligne les principaux événement
de l'édition papier. Ne manquez pas de consulter régulièrement L'Orne
combattante à www.lornecombattante.fr/
L'ORNE
COMBATTANTE, CULTURE, MUSIQUE, SPECTACLES, CONCERTS
L'Orne Combattante Grand Journal Hebdomadaire de l'Orne et du Calvados, Publie Dans Ses Pages Consacrées à la Culture, Spectacles et Concerts, Une Interview Exclusive de Jean-Christian Michel Sur Son Style Musical, Sa Carrière, Ses Musiciens, et l'Actualité de Ses Concerts en Région Basse-Normandie.
L'ORNE
COMBATTANTE / INTERVIEW ET PORTRAIT D'ARTISTE |
Jean-Christian
Michel
"Le
son de la clarinette vous prend aux tripes" |
Jean
Christian Michel : le son de la clarinette vous prend aux tripes !
Interview de Jean-Christian Michel |
Interview de Jean-Christian Michel
Un musicien qui a vendu des
millions de disques dépassant
même à un moment en France, le score
des Beatles : le jeune compositeur et clarinettiste Jean-Christian Mïchel investit
les églises au début des années 70, pour donner ses concerts,
un concept inédit qui séduit rapidement un immense public.
Ses concerts donnés uniquement dans ces lieux de culte,
se jouent à guichets fermés: le jeune artiste est
alors internationalement connu...
******
Vous
étiez venu à Flers en 1972. Quels souvenirs gardez-vous ?
Oui, c’était une période où cela marchait
fort : En 1972, j’étais très connu. Mon premier disque était sorti en 1966 avec
5000 disques pressés dans l’année : cela a été très rapide, car en quelques
années nous avions atteint les 5 millions d'albums. A
Flers, je me souviens que l’église était comble.
C'était une superbe église d’ailleurs : elle
ressemble un peu à Notre-Dame de Paris avec ses vitraux
et cette superbe rosace.
Avez-vous eu l’occasion de revenir dans notre région
depuis ?
A Flers, non. Nous avons joué en Basse-Normandie. A Caen,
mais cela remonte à plus de 15 ans. Nous avons joué au
Havre en 1997. C’est
vrai que nous nous produisons beaucoup dans les grandes villes,
mais j’aime bien aussi les petites car, en général,
il y a davantage de convivialité.
Aviez-vous été marqué par la région
de Flers ?
Je me souviens de paysages très verts, de collines ondulées, de
vaches et de chevaux. Malheureusement, en tournée, nous ne restions
pas longtemps au même endroit. En réalité nous ne connaissons souvent, que l’église
où l’on va jouer, l’hôtel et le restaurant.
Dans mon souvenir, n’y a qu'au cours de ma tournée
en Afrique où sommes restés trois-quatre jours dans le même pays,
que nous avons eu le temps de visiter.
Quel est votre style aujourd'hui ?
C’est toujours du Jean-Christian Michel, avec des compositions
entre musique classique et jazz sophistiqué. Le public va retrouver l’âme du passé
avec une évolution, notamment dans l’orchestration qui se veut plus musclée.
Présentez-nous vos musiciens.
Monique Thus,
premier prix de conservatoire et organiste titulaire à
l’église de Notre-Dame de La Garde à Marseille est ma fidèle collaboratrice depuis toujours.
Nous sommes amis depuis notre rencontre.
C’est une merveilleuse interprète !
Pouvez-vous nous parler de vos concerts
?
Mon concert comprend des compositions personnelles, des œuvres de Jean-Sébastien
Bach arrangées par mes soins, le concerto
d’Aranjuez, qui est très beau ! Mes compositions
s’inspirent de la musique classique pour une écriture
très rigoureuse et du jazz pour l’expressivité et le swing. Il y a aussi une part d’improvisation dans certains morceaux. Les
œuvres ne sont jamais interprétées de la même
façon, cela dépend aussi beaucoup de la relation
avec le public. C’est quelque chose de très sensible.
Vous souvenez-vous de la première fois que vous
avez entendu le son d’une clarinette et l’effet que cela avait eu sur vous ?
Cela remonte à très loin ! Je devais avoir cinq
ans lorsque j’ai entendu le concerto pour clarinette de Mozart pour la première
fois. Puis, vers 14 ans, j’ai découvert la clarinette de jazz avec Claude Luter qui jouait avec Sidney Bechet.
Cet instrument a une sonorité merveilleuse, un son qui vous
prend aux tripes. C’est quelque chose de vivant. Quand on
joue au piano, on en joue de loin avec les mains. Avec la clarinette,
comme tout instrument à vent, on entre dans le sensible
avec le souffle.
En quoi Jean-Sébastien BACH est-il votre compositeur fétiche ?
La clarinette est contemporaine de Bach mais il ne l’a jamais
utilisée dans ses compositions. J’aime particulièrement
Bach pour son écriture équilibrée, sensuelle et rigoureuse. C’est
un génie qui a su faire la synthèse de tout ce qui
existait avant lui. J'ai une immense admiration aussi pour Mozart.
Mais ses plus belles œuvres datent de la fin de sa vie, à
l’époque où il a découvert la musique
de Bach !
Et vos influences jazz ?
Je citerai Sidney Bechet, Johnny
Dodds qui jouait à la Nouvelle-Orléans vec une émotion poignante dans les années 1920, Louis Armstrong qui inventait des phrasés d’une beauté parfois comparable
à ceux que l'on trouve de la musique de Bach… |