Le son de la clarinette est la sensation auditive créée par la vibration de la colonne d'air dans l'Instrument lorsque le musicien souffle dans le bec. La perce cylindrique de l'instrument lui confère un son chaud dans le grave et rond et brillant dans l'aigu. La hauteur du son varie aussi avec le type de clarinette, sa taille déterminant sa tonalité : clarinette soprano en si bémol, clarinette basse en si bémol, clarinette piccolo en la bémol, clarinette en la, en do, en mi bémol, etc. La clarinette a une très large tessiture, de presque quatre octaves et c'est un instrument transpositeur, c'est-à-dire qu'il joue une note différente de celle écrite sur la partition d'orchestre. SON DE LA CLARINETTE DÉFINITION Le son de la clarinette est la sensation auditive engendrée par des ondes acoustiques dûes à la vibration de la colonne d'air contenue dans cet instrument. Cette vibration correspond à l'enchaînement alternatif de dépressions et de surpressions par rapport à une valeur moyenne que représente la pression atmosphérique. Le timbre de la clarinette, instrument à anche battante simple et à perce cylindrique est dû à sa richesse en harmoniques impairs. Cette caractéristique confère à la clarinette sa jolie sonorité et son aptitude au quintoiement. QUEL EST LE SON DE LA CLARINETTE ? Le son de la clarinette, clair, pur, distingué, s'échelonne d'un grave sensuel et mélancolique, à un clairon rond et limpide, un aigu éclatant, pour culminer à un suraigu étincelant. Mais ce son unique n'est pas le seul privilège de l'instrument. L'étendue et la souplesse de sa ligne dynamique permet de faire varier l'intensité du son d'une puissance retentissante à un filet sonore ténu presque réduit à un souffle. L'expressivité de la clarinette est telle que que le Mozart la comparait à la voix humaine. La tessiture de l'instrument est étendue, presque quatre octaves avec 45 notes et 5 superbes registres. La sonorité douce, chaude et sombre du grave s'éclaircit à mesure que l'on monte dans la gamme avec des tons clairs, ronds et sensuels. Le registre supérieur de la clarinette révèle des sons brillants voire perçants dans le suraigu. ÉCOUTER LE SON DE LA CLARINETTE SOPRANO & DE LA CLARINETTE BASSE
Écoutez ci-dessus le son de la clarinette soprano en sib dans une gamme chromatique ascendante, puis le son plus grave de la clarinette basse (également en sib mais à l'octave inférieure) dans une gamme descendante. Remarquez la parenté sonore des instruments, l'étendue de leur tessiture et la beauté de leurs registres.
FONCTIONNEMENT DES BOIS Rappelons que la clarinette est un instrument à vent de la famille des bois, dont le fonctionnement relève du principe du "système excitateur oscillateur" couplé à un tube résonateur. Tous les instruments à vent fonctionnent selon le "Principe de l'onde stationnaire dans un tuyau sonore" : Plus l'onde est longue, donc la fréquence plus basse et plus le son, donc la note, est grave. Les bois sont un groupe d'instruments de musique à vent dont le système de génération du son, le système excitateur, est constitué soit par un biseau chez les flûtes, soit par la vibration d'une anche chez les clarinettes ou les hautbois. Le dispositif oscillateur est associé à un "tube résonateur constitué par le corps de l'instrument qui amplifie et permet de moduler le son. La fréquence des ondes vibratoires s'abaisse proportionnellement à la longueur de la colonne d'air et le son est d'autant plus grave que celle -ci grandit. L'ouverture ou la fermeture de trous, en diminuant ou allongeant la colonne, permet alors de moduler des notes. PARAMÈTRES DU SON DES BOIS Le son des "bois" varie avec : Le système de génération du son : biseau ou anche (simple ou double). La longueur de la colonne d'air, qui le rend plus grave ou plus aigu. La configuation de la perce de l'instrument. FONCTIONNEMENT DE LA CLARINETTE La clarinette utilise comme les les bois le principe du "système excitateur oscillateur" pour générer le son et constitué sur cet instrument par le couple bec-anche. La colonne d'air sera amplifiée et modulée dans un tube résonateur que constitue le corps de l'instrument. La colonne d'air vibre dans l'instrument, et le son rayonne par les orifices de la cavité. SYSTÈME EXCITATEUR : BEC & ANCHE DE LA CLARINETTE L'anche vibrante de la clarinette est une simple lamelle de roseau, à la différence de celle du hautbois qui est double. La source d'énergie est fournie par le souffle du musicien et les battements de l'anche, générés par le souffle de l'instrumentiste, engendrent la vibration de l'air dans la chambre du bec. L’énergie mécanique est transformée en énergie acoustique, générant ainsi le son. LE TUBE RÉSONATEUR DE LA CLARINETTE L'ensemble dela clarinette (barillet, corps et pavillon) constitue le "tube résonateur". Ce tuyau amplifie le son émis par le couple bec-anche. L'onde engendrée se propage dans la lumière de l'instrument jusqu’à son extrémité ouverte à l'extrémité du pavillon (ce dernier, emboité à l'extrémité inférieure de la clarinette comble un trou de la gamme par allongement du tube, embellit le timbre, et favorise la diffusion du son). Une partie de l’air est expulsée à l’extérieur, créant une dépression, alors que l'autre se réfléchit en sens inverse pour remonter vers le bec où elle est stoppée : une série d’oscillations périodiques en résulte. MODULATION DU SON DE LA CLARINETTE EN NOTES Les doigts de l'instrumentiste, en bouchant ou ouvrant les trous de la clarinette grâce au jeu d'anneaux, de clés et tampons appelé système Boehm, vont faire varier la longueur de la colonne d'air, permettant ainsi de moduler le son : celui-ci va rayonner par les orifices de l'instrument sous forme de notes musicales. La hauteur de ces notes est inversement proportionelle à la longueur de la colonne d'air. La clarinette se comporte donc comme un tube ouvert à une extrémité (le pavillon) et fermé à l’autre (le bec), faisant ainsi office de "résonateur à constantes localisées". Nous avons évidement simplifié ici, sans aborder ici l'action de la clé de douzième pour le changement de registre. LONGUEUR DU TUBE ET HAUTEUR DU SON DE LA CLARINETTE
La hauteur du son de l'instrument varie naturellement aussi en fonction de la longueur totale de son tube. Le son sera d'autant plus grave, plus bas, que le tube sera plus long. La longueur totale du tube de la clarinette détermine la hauteur de l'instrument, et définira sa tonalité par une note de l'échelle musicale (par exemple si bémol, ut, ré, mi bémol, etc.) C'est ainsi que, partant de cette loi physique, une famille de douze clarinettes de tailles différentes s'est peu à peu constituée. Ces instruments, tous transpositeurs, à l'exception de la clarinette en ut qui sonne naturellement dans la tonalité de l'orchestre, constituent la famille des clarinettes, assurant aujourd'hui tous les besoins de l'orchestre symphonique. La longueur du tube dans certains cas a contraint les fabricants à l'enrouler sur lui-même avec des formes différentes pour les modèles les plus graves. CLÉ DE DOUZIÈME DE LA CLARINETTE ET CHANGEMENT DE REGISTRE PERCE CYLINDRIQUE, CLÉ DE DOUZIÈME ET QUINTOIEMENT Nous avons vu que la longueur de la colonne d'air déterminait la hauteur des notes émises par la clarinette. Cependant la clarinette dispose d'une spécificité pour modifier la hauteur du son : sa perce cylindrique (qui favorise les harmoniques impairs) lui permet de quintoyer. Le quintoiement amplifie et "stabilise" la quinte. Celle-ci va, en couvrant la fondamentale, porter la note à sa douzième. La géniale invention de Denner en 1690 permet en effet à la clarinette d'exploiter cette particularité : la clé de douzième en élevant la fondamentale à sa douzième lui permet ainsi de changer de registre et d'ouvrir la gamme aux registres supérieurs. TESSITURE DE LA CLARINETTE Dès lors une très large tessiture s'ouvre à la clarinette avec 45 notes avec 5 registres (chalumeau, médium, clairon, aigu et suraigu). Le son de la clarinette fait preuve d'une dynamique exceptionnelle, quelle que soit sa hauteur dans l'échelle sonore. Le son varie en relation de la manière de souffler de l'instrumentiste. Le timbre définit les caractéristiques sonores qui permettent de distinguer un instrument d'un autre. Le timbre de la clarinette, au spectre musical riche et chaleureux d'instrument à anche, doit sa clarté et sa couleur unique à ses harmoniques impairs, liés à s a perce cylindrique. Ce timbre varie en fonction des registres,de la hauteur du son et de son intensité. SON ET COULEUR DES REGISTRES DE LA CLARINETTE Le son de la clarinette se reconnait entre mille avec son timbre unique, sensuel et prenant, qui peut être aussi puissant que tendre et mélancolique. La sonorité de l'instrument diffère en intensité et en couleur dans ses 5 splendides registres : CHALUMEAU - Le grave ou chalumeau part du mi grave jusqu'au mi de l'octave supérieure. Le son de ces notes sensuelles est chaleureux, tendre et nostalgique. MEDIUM - Le médium s'étend du fa au si bémol, entre le grave et le clairon. Les clarinettistes remédient au son un peu étriqué de ce registre en corrigeant certaines notes par des doigtés factices. CLAIRON - Le clairon, s'échelonne du si bécarre au si au dessus de la portée. Il révèle un son magnifique, dense, rond, brillant, particulièrement somptueux dans la clarinette en sib et la clarinette en la. AIGU - L'aigu s'élève du do au contre-ut. avec un son impétueux éclatant et puissant. SURAIGU - Le registre suraigu démarre au contre-ré, et timbre strident, devient presque criard à mesure que l'on monte. [ Lire : Tessiture et Registres de la clarinette ]
Une onde sonore définit la propagation d'oscillations vibratoires dans l'air. Selon que ces oscillations sont régulières ou pas, elles sont perçues par l'oreille comme une notes ou un bruit. Le son est la sensation engendrée par la mise en oscillations d'une colonne d'air. Le tympan capte ces battements et les transmet au cerveau qui les analyse et les reconnait comme "sons", par un dispositif mécanique (caisse du tympan et chaîne des osselets) et nerveux (cochlée et nerf auditif) complexe. Le son musical, agréable à l'oreille, se différencie du bruit, déplaisant, qui mêle un ensemble de sons de fréquences et niveaux différents. Le son musical est défini par sa hauteur, c'est à dire la fréquence de ses vibrations, son timbre, cette enveloppe sonore qui permet de le distinguer d'un autre, sa durée qui l'insère dans un rythme, et son niveau acoustique, intensité amplitude ou dynamique qui autorise les nuances. Le son musical est composé d'une fréquence fondamentale et d'harmoniques plus aiguës qui sont un multiple de cette fréquence.
La fréquence du son est la périodicité de la vibration, c'est-à-dire le nombre de fois par seconde où le même mouvement vibratoire se reproduit. La fréquence est inversement proportionnelle à la longueur de l'onde. La fréquence est étalonnée en Hertz : 1Hz correspond à une vibration par seconde. Lorsque ce mouvement est régulier, nous entendons un son pur, une note. La fréquence va déterminer le hauteur du son d'un instrument. La longueur d'onde est proportionnelle à la longueur du tuyau dans lequel l'air vibre, ou à celle d'une corde vibrante. Par exemple, si le cycle se répète 440 fois par seconde, on entendra un son de 440 Hz (le fameux la 440 piano), correspondant au si clairon de la clarinette (étalonnée à 440), etc. Chez l'homme, la gamme de sons audibles va de 20 Hz à 20 000 Hz. Plus les oscillations périodiques sont longues, plus la fréquence est basse, plus le son est "grave" ou "bas" ( longueurs d’onde entre 16 et 200 Hertz). Plus les oscillations périodiques sont courtes, plus la fréquence est haute, plus le son est "aigu" ou "haut" ( longueurs d’onde entre 2 000 et 20 000 Hertz), . En plus simple : plus la fréquence est élevée, et plus le son monte haut dans l'aigu. Plus le tuyau d'un instrument de musique sera long, plus les fréquences seront longues et l'instrument grave. FRÉQUENCE FONDAMENTALE D'UN SON La gamme musicale est une suite de notes de l'échelle musicale, dont les fréquences croissantes ou décroissantes sont séparées par des intervalles déterminés. La gamme tempérée ou chromatique divise l'octave (groupe de 8 notes) en douze demi-tons tous égaux, organisés autour d'une note fondamentale, dite tonique. Le son musical est constitué d'une fréquence fondamentale et d'harmoniques. La fréquence fondamentale, ou fondamentale, est la première harmonique d'un son. Elle détermine la hauteur du son. La gamme complète (de do à do) comprend 12 notes, 12 tierces, quartes et quintes, accordées à la même valeur.
Les harmoniques et les partiels sont des éléments constitutifs du timbre de l'instrument. Les harmoniques sont des multiples entiers des "fondamentales". Ce sont les notes qui servent de base à l'accord. Les partiels ne sont que des multiples quelconques de la fondamentale. La plupart du temps, l'intensité du son fondamental est telle que celui-ci est seul à pouvoir être identifié pour une oreille non exercée. AMPLITUDE ET INTENSITÉ D'UN SON L'amplitude représente l'écart entre les deux valeurs extrêmes d'un signal et donne l'impression auditive de l'intensité. L'amplitude est étroitement liée à la dynamique. DYNAMIQUE DU SON DE LA CLARINETTE La dynamique est l'intensité, la puissance du son d'un instrument de musique. L'art du clarinettiste consiste à faire varier cette dynamique pour faire ce qu'on appelle des nuances. Souvent indiquées sur la partition, elles s'échelonnent de "pianissimo" à "fortissimo". La clarinette est l'instrument à vent qui possède la plus grande plage de dynamique. Plus que n'importe quel autre "bois" ou même "vent", elle gratifie le musicien d'un pouvoir d'expression exceptionnel : la clarinette peut montrer la plus extrême véhémence, comme émettre des sons d'une infinie délicatesse. Selon que le clarinettiste joue doucement ou plus fort, les écarts d'amplitude entre les harmoniques se marquent proportionnellement. La dynamique influe sur le timbre, contribuant ainsi à produire une infinie palette d'effets et de nuances. Cette dynamique permet une interprétation musicale d'une beauté exceptionnelle. De surcroît la clarinette permet de moduler la hauteur des notes par des glissandos.
La dynamique sonore est le rapport entre la valeur maximale et minimale d'un son. La dynamique, rapport de 2 grandeurs de même nature, pourrait se réduire à un simple chiffre, mais elle s'exprime généralement en décibels (dB) par différence entre les deux valeurs extrêmes. INTENSITÉ ABSOLUE ET RELATIVE D'UN SON
A l'opposé, un fortissimo joué à la clarinette, mesuré en décibels, enverra l'aiguille du VU mètre dans le rouge, pendant que le même fortissimo de la harpe ou d'une guitare, laissera l'aiguille bien en dessous de 0 dB. Pourtant dans les deux cas, le chef d'orchestre entendra bien interpréter le fortissimo pour chacun des deux instruments. MATÉRIAU CONSTITUTIF DE LA CLARINETTE ET SON DE L'INSTRUMENT Le traité de Mahilon nous enseigne que le matériau de la clarinette n'a pas d'influence sur le timbre de l'instrument : une clarinette en métal ou résine ABS doit donc avoir sensiblement la même sonorité qu'une clarinette en ébène, grenadille ou buis. D'après ce précis d'acoustique reconnu, c'est la perce et elle seule qui détermine ce timbre : cylindrique pour les clarinettes, ou conique pour les hautbois et les saxophones. En partant de cette théorie, les fabricants ont construit des clarinettes en métal, bakélite, plastique, resine et ABS. Et c'est vrai, ces instruments ont bel et bien le timbre de la clarinette. Mais l'oreille humaine est ainsi faite qu'un musicien expert distinguerait quand même l'infime différence de rendu sonore entre un instrument en ébène ou palissandre et une clarinette en matière plastique. LE SON DE LA CLARINETTE MONTE AVEC LA TEMPÉRATURE Notons enfin que la hauteur du son d'une clarinette varie très légèrement avec la température. De récentes études scientifiques montrent en effet que la fréquence du son augmente proportionnellement à la température, sur les instruments à vent (dont la clarinette). La fréquence est proportionnelle à la racine carrée de la température : plus la température est élevée et plus la fréquence est haute. La note émise est donc plus haute lorsqu'il fait chaud. Voila pourquoi la hauteur du son de la clarinette est plus bas à froid que lorsqu'on en a joué et qu'elle s'est réchauffée. L'instrumentiste peut pallier cet inconvénient en changeant de barillet.
Riche d'une sonorité unique, d'une tessiture étendue, d'une dynamique exceptionnelle et d'une volubilité remarquable, la clarinette s'est imposée dans de pratiquement tous les styles musicaux. Pourtant si le timbre de la clarinette est toujours aisément à identifier, les qualités requises au son, à la manière de le jouer ne sont t absolument pas les même dans chacun des cas : La clarinette n'a pas la même sonorité en jazz qu'en classique, pas plus qu'en Klezmer. Le son sera pur et droit en musique classique, chaleureux et expressif en jazz. Chaque style impose donc une approche, une culture et un travail du son bien spécifique. SON DE LA CLARINETTE EN MUSIQUE CLASSIQUE La clarinette en musique classique se veut rigoureuse, avec un son normalisé, droit, limpide et pur, celui édicté par les règles du conservatoire. Le son de la clarinette jazz, à l'opposé de celui de la clarinette classique, est basé sur l'expressivité, exploitant à fond la dynamique de l'instrument. Vibrato et effets accroissent encore son pouvoir expressif et émotionnel. Le son de l'instrument dans le jazz varie même d'un musicien à l'autre : dans le style Nouvelle-Orléans par exemple, le son d'un Johnny Dodds, n'est pas celui d'un Jimmie Noone ou d'un Sidney Bechet, Chez les clarinettistes plus modernes comme Eric Dolphy, Jan Garbarek, etc., c'est encore une autre manière d'émettre le son ! SON DE LA CLARINETTE EN MUSIQUE KLEZMER Le son de la clarinette klezmer basé lui aussi sur l'expressivité, exploite toujours la dynamique de l'instrument en faisant appel au vibrato, usant et abusant parfois d'effets et tout particulièrement de glissandos pour accroître encore l'expressivité.
Si vous jouez en public, concert, enregistrement ou autre, vous serez probablement confronté un jour à la question de "prendre le son" de votre instrument, ENREGISTREMENT CLARINETTE STUDIO Pour un enregistrement de qualité professionnelle, la prise de son de clarinette se fait avec quatre micros cardioïdes à large membrane disposés autour de l'instrument. Cette technique restitue au mieux le spectre sonore et le rendu stéréophonique de l'instrument : Le son chaleureux restitué a du relief et fait bien passer toutes les nuances de l'interprète, Apprenez à choisir et disposer vos micros [ Microphones et prise de son de la clarinette ] AMPIFICATION & SONORISATION CLARINETTE SCÈNE CONCERT Pour amplifier, sonoriser voire enregistrer la clarinette sur scène en qualité professionnelle, il faut disposer au moins de deux micros à large membrane, suspendus par perches, l'un à 1,5 / 2 m. devant le pavillon, et l'autre environ 40 cm. au dessus des anneaux de l'instrument. Le rendu sonore final dépend évidement de la qualité des micros employés. Les microphones électrostatiques cardioïdes donnent les meilleurs résultats, mais sont difficiles à utiliser sur scène, Les micros à électrets (Sony série PCM) sont des transducteurs très acceptables. Un microphone dynamique hypercardioïde encore plus simple, tel le PL 80 Electrovoice, a un son aussi chaud et riche. Il allie puissance, présence et clarté et présente l'avantage d'être robuste et peu onéreux pour une amplification de qualité. ENREGISTREUR ZOOM H4 POUR CLARINETTE Pour réaliser une prise de son rapide et efficace, par exemple dans le but d'enregistrer ses exercices, ou faire un enregistrement d'ambiance de concert, un petit magnétophone numérique type "Zoom H4 Next Handy Recorder" est très pratique et donne de très bons résultats. MICROS AMT POUR CLARINETTE Nous avons retenu aussi un autre dispositif qui mérite d'être essayé : un double microphone s'appliquant aussi bien à la clarinette, qu'au hautbois (AMT WS). Un micro directionnel capte le son du pavillon, tandis qu'un autre micro placé au dessus des anneaux prend les sons sortants à ce niveau. Le principe est schématiquement le même que celui enregistrement professionnel. Les bras flexibles permettent un réglage fin du positionnement, et les micros suspendus en 4 points sont isolés du claquement des clés. La combinaison des deux micros capte l'émission globale du son de l'instrument. Alimentation Phantom ou piles AA. Un autre intérêt de ce microphone est qu'il s'adapte au système AMT Wi5IIB et AMT Quantum Q7, Shure ou Sabine pour une utilisation sans fil. Maintenant, la membrane est-elle assez large ? Enfin, les manipulations d'installation ce cet appareillage sont elles aussi commodes que d'utiliser directement le petit magnétophone numérique ? Donc à tester et essayer avant d'acheter ! MICRO AUDIO-TECHNICA ATM350U POUR CLARINETTE Le micro Audio-Technica ATM350U est normalement prévu pour le saxophone, mais il existe des accessoires d'adaptation à la clarinette. Avec une capsule de 37,8 x 12,2 mm?, ce micro donne d'excellents résultats, avec un son naturel, linéaire. Ce micro fonctionne avec une alimentation fantôme (adaptateur HRS4M XLR amovible. Utilisation en concert et pour des prises de son amateur éclairé. MICRO RUMBERGER K1X POUR CLARINETTE Le micro Rumberger K1X Pickup Clarinet est destiné à la sonorisation de clarinette en concert avec l'avantage d'éviter l'effet Larsen. Mais le son n'est vraiment pas terrible et il faut percer le barillet pour l'installer. À éviter. COMMENT SORTIR UN SON D'UNE CLARINETTE Le bec est en bouche bien centré, sans trop l'enfoncer, l'anche reposant sur la lèvre inférieure légèrement repliée et tendue sur les incisives de la mâchoire inférieure ; le biseau du bec calé directement sur les incisives supérieures, à environ 1cm de l'extrémité ; la clarinette toujours fermement tenue, les épaules détendues, sans aucune crispation. La langue pointe et plaque délicatement l’anche contre le bec... Lire la suite sur Apprendre la clarinette, sortir un son
Lisez le livre : "De la technique du son dans les instruments à anche battante simple" par Pierre Lefèbvre et René Goffin (éditions musicales Alphonse Leduc). Vous y trouverez des compléments à ce qui se trouve déjà sur notre site : De la méthode dans le travail. Rappels d'Acoustique. L'Instrument. Timbre et qualité de son. Émission. Détaché. Conditions que doit réaliser une bonne anche. Conditions que doit réaliser l'embouchure. Du choix des anches. De la formation des anches. Conservation et emploi des anches. Utilisation des anches. De la retouche des anches. Théorie des sons filés.
* Jean-Christian Michel est compositeur et clarinettiste. Il a travaillé l'interprétation avec Guy DEPLUS professeur de clarinette au Conservatoire national supérieur de Paris, l’un des maîtres de toute une génération de clarinettistes du XXème siècle. Jean-Christian Michel a joué avec les plus grands noms du jazz comme Duke Ellington, Kenny Clarke, Mezz Mezzow... En dehors de ses concerts, Jean-Christian Michel donne des master-class (lorsque son emploi du temps le lui permet !) Ancien chirurgien, grand compositeur et concertiste mondialement connu, il est sociétaire définitif de la SACEM et a obtenu le prix "Sciences et Culture" à la Sorbonne (6 prix Nobel dans le Jury)
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