LA MONTAGNE CENTRE
FRANCE JOURNAL QUOTIDIEN |
Interview de Jean-Christian Michel dans Les Pages Loisirs Culture & Spectacle de la Montagne, Journal Quotidien du Centre France. Article Sur sa Musique, sa Carrière et ses Concerts en Centre France. Diffusion Editions de Clermont, Puy de Dôme, Creuse, Allier, Cantal, Montluçon, Brive, Moulin.
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Journal La Montagne Centre France
Le journal "La Montagne" expose l'actualité au
quotidien du centre de la France, et touche Auvergne, Limousin,
Cantal, Puy de Dôme, Allier, Haute Loire, Creuse, Corrèze,
Haute-Vienne. La Montagne est le grand quotidien de Clermont-Ferrand,
Montluçon, Moulins, Vichy, et comporte pas moins d'une
douzaine d'éditions : La Montagne Clermont-Ferrand, La
Montagne Cantal, La
Montagne Creuse, La
Montagne Moulins, La
Montagne Montluçon, La
Montagne Vichy, La
Montagne Riom, La
Montagne Tulle, La
Montagne Brive, La
Montagne Issoire, La
Montagne Thiers / Ambert, La
Montagne Haute-Loire. Le siège du journal La Montagne est situé au 45
rue du Clos-Four, à Clermont-Ferrand et tire à plus de 165 000 exemplaires.
La Montagne, "La Ruche", dans le groupe Centre-France
La Montagne, très important quotidien régional français,
appartient aujourd'hui au groupe de presse Centre-France. C'est le grand journal d'information politique,
économique sportive, touristique et culturelle du centre,
diffusé sur les sept départements de l'Auvergne
et du Limousin. Le journal Montagne donne des informations sur les Festivals,
concerts, cinéma, spectacles, mais aussi nouveautés
musique, CD et DVD. Le Groupe Centre France, a associé au quotidien La Montagne, l'hebdomadaire régional de la région de Brioude" La Ruche". Présent naturellement à Brioude et Langeac, relatant les faits divers et informations des différentes communes, La Ruche s'est étendue aux régions de Massiac (Cantal), du bassin minier de Brassac-les-Mines (Puy-de-Dôme, limitrophe) et Issoire (Puy-de-Dôme). La Ruche est un journal tiré à environ 11 000 exemplaires, dont 10 000 vendus dans la région (chiffres 2007).
La Montagne, journal en ligne
Le
journal quotidien La Montagne du groupe Centre France possède
bien entendu son édition en ligne, www.lamontagne.fr, qui suscite un intérêt grandissant, à l'mage de
toute la presse Internet. Dans
la page "En Scène" des concerts et spectacles du journal La Montagne, ne manquez pas de lire l'interview de .
www.lamontagne.fr - La Montagne Portrait
Concert Jean-Christian Michel
Trois questions sur le Jazz Spatial,
joué par Jean-Christian Michel
Vendredi soir à Brioude (Haute-Loire) |
Jean-Christian Michel jouera à la clarinette. © Agence BRIOUDE |
Le célèbre clarinettiste Jean-Christian Michel se produira dans la basilique Saint-Julien de Brioude, pour un concert organisé par le Comité des fêtes. Au programme de la soirée : du Jazz Spatial. Mais qu'est-ce que c'est ? "Un style musical unique", prévient d'entrée Jean-Christian Michel. Depuis les années 1968, avec la sortie de son premier album Requiem, le clarinettiste crée des compositions originales entre jazz et musique sacrée, et qui ont évolué vers le " Jazz Spatial".
De quoi est composé le Jazz Spatial ? Le jazz spatial, c'est "une fusion entre le jazz noir américain et la musique sacrée avec des résonances spatiales", résume Jean-Christian Michel. C’est un style novateur et intemporel. "Les résonances spatiales sont le fruit d'une programmation informatique "avec des sons de synthétiseurs complètement irréels, des timbres futuristes, qui semblent puisés dans les fluides magnétiques de l'immensité".
"Pour moi, [ la clarinette ] c’est un
instrument qui prolonge le souffle humain."
Comment est né ce style musical ?
"J’ai une immense passion pour la musique classique, Jean-Sébastien BACH, Mozart… Mais aussi pour le jazz. Pour moi, le jazz, c’est la synthèse de la musique occidentale du XVIIIe siècle et de résurgences de musique africaine", explique l'artiste qui s'est d'abord intéressé à l’orgue – à l’âge de sept ans – initié par "un vieil organiste aveugle". Ce n'est que plus tard que l'artiste se tourne vers la clarinette. "C’est un instrument qui prolonge le souffle humain, et qui permet une infinité de nuances." Et il l'affirme : ces deux instruments sont complémentaires. Les synthétiseurs apportent la dimension spatiale.
Comment se déroulera ce concert de Jazz Spatial dans la basilique ?Jean-Christian Michel sera à la clarinette, accompagné par Monique Thus à l’orgue liturgique et aux claviers. "Monique Thus est organiste titulaire de Notre-Dame de la Garde à Marseille." Un régisseur accompagne également les artistes. "J’utilise une programmation informatique avec des sons que j'ai créé aux synthétiseurs presque irréels, des timbres futuristes."
Au programme, des compositions originales mais aussi des Œuvres connues, comme Aranjuez ou Trio en ut mineur de Jean-Sébastien BACH.
Jean-Christian Michel :
J'ai connu la moitié du monde" |
La Montagne Grand Journal Quotidien du Centre France Publie Une Interview de Jean-Christian Michel Dans Ses Pages Culture. Échanges Sur La Musique, Sa Carrière Et Ses Concerts en Centre France - Diffusion Dans Les Editions Clermont-Ferrand, Centre, Puy de Dôme, Creuse, Allier, Cantal, Montluçon, Brive, Moulin.
INTERVIEW
DE JEAN-CHRISTIAN MICHEL DANS
LE JOURNAL "LA MONTAGNE"
En
1970, Jean-Christian Michel vendait plus de disques que les Beatles et faisait la une de Paris-Match.
Le clarinettiste de passage dans notre région nous a fait l'honneur d'une interview
Interview de Fabrice
Redon
Jean-Christian Michel se présente
habituellement dans une combinaison spatiale |
Comment êtes-vous venus à la clarinette ?
- C’est un instrument que j’ai adoré
depuis mon plus jeune âge. J'ai en
fait d'abord été initié à l'orgue. puis j’ai commencé par des études de piano,
mais j’ai voulu rapidement apprendre à jouer de la
clarinette dès l’âge de dix ans.
La
célébrité, c’est arrivé comment
?
- C’est un peu le hasard des choses. La rencontre
du public avec une musique. Au départ,
j’avais fait des études de médecine, et je
suis devenu chirurgien. Pendant mes études,
j’avais monté un petit orchestre de jazz. Petit à petit, j’ai commencé à composer
de la musique. J'ai donné mon premier concert
à Paris en 1968. De manière tout à fait
inattendue, ce concert a rencontré un succès extraordinaire.
On a eu près de 3.000 personnes, alors qu’on ne savait
pas du tout ce que ça allait donner. La presse s’est alors déchaînée. Il y a eu la télévision.
Comment
avez-vous vécu ce succès soudain ?
- Ça
n’a pas changé grand-chose à ma vie, si ce
n’est que j’ai pu vivre de ma passion. Je n’ai pas eu la grosse tête, si c’est ce
que vous voulez savoir.
Vous
n’aviez pas de garde du corps ni de grosse voiture ?
- Certainement pas ! Pas plus de garde de corps, que de Rolls
! J’ai continué d’avoir une vie très
simple. Ce qui était passionnant, c’est que j’ai
pu connaître la moitié du monde. J’ai fait
aussi de belles rencontres, avec le public, les journalistes
et différentes personnalités.
En
1969, vous vendiez plus de disques que les Beatles !
- Cela a été en effet un super-phénomène.
On avait trois disques classés aux trois premières
places du Hit-parade. À
l'époque, c'est vrai, on faisait mieux que les Beatles ou Hallyday.
Quel
était votre public ?
- Au départ, quand
j’étais tout jeune chirurgien, j’avais encore une
audience d’étudiants, qui s’est vite élargie
à un public à la fois plus jeune et plus âgé. Bref entre
7 et 77 ans.
Comment
expliquez-vous que la musique fasse vendre plus que les chanteurs
?
- Cela
s’explique très bien. La télévision
a souvent tendance à matraquer des chanteurs
toute la journée. Or, dès le moment où
l’on propose autre chose d'original, et que cette musique est un tant soit peu médiatisée,
elle va toucher un très large public, celui qui
n’est pas forcément branché sur la Star
Academy ou autre produit de ce genre.
«
Ce succès, je n’y avais jamais vraiment cru
» |
Vous
avez fait la une de Paris-Match. Ce n’est pas
donné à tout le monde.
- Il est vrai qu'à l'époque toute le presse me suivait.
C’était vraiment très impressionnant.
Comment
ça s’est passé quand ça a marché
moins bien ?
- Ce succès, je n’y avais jamais
vraiment cru. On a pu avoir entre 20 à 30 concerts par mois, et
puis cet engouement s’est réduit au fur et à
mesure. Dans les années 80, ça fonctionnait encore
pas mal et je faisais beaucoup de concert à l’étranger.
De toute manière, j’avais beaucoup d’activités
à côté des tournées . J’ai continué à
composer, j’ai fait plusieurs expéditions dans
l’Himalaya. Je n’ai
aucune aigreur, et je continue pour mon plaisir à faire quelques concerts par an".
Journal La ruche
Brioude : la clarinette envoûtante de Jean-Christian Michel
Invité par le Comité des fêtes de Brioude, le grand clarinettiste Jean-Christian Michel sera en concert à la basilique Saint-Julien.
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"Je ne suis jamais venu à Brioude, mais sa basilique est connue pour être une merveille de l’art roman. Je suis très heureux de venir y jouer."
Jouer dans un édifice religieux, c’est comme un retour aux sources pour Jean-Christian Michel, puisque c’est là que le jeune Jean-Christian d’alors sept ans découvrait la musique grâce aux orgues de l’église et au vieil organiste aveugle qui lui apprit le solfège. Depuis son premier disque en 1967, Jean-Christian Michel a vendu plus de cinq millions d’albums. Il est trois fois disque de diamant, sept fois disque de platine et dix fois disque d’or. "J’ai eu une carrière énorme en effet, j’ai tourné dans plus de 27 pays et j’ai vendu à un moment plus de disques que les Beatles! "
Mais d’où vient cet amour pour la clarinette ? "Parce qu’elle est un prolongement du souffle humain. Je suis tombé amoureux de cet instrument que je trouve magique. C’est celui qui exprime le mieux les interrogations de l’âme. Et je trouve que l’orgue et la clarinette sont très complémentaires."
Un clarinettiste et une organiste
D’ailleurs, à la basilique Saint-Julien, Jean-Christian Michel sera accompagné de Monique Thus, organiste titulaire de Notre-Dame de la Garde à Marseille. Ce vendredi, ils proposeront donc un concert unique, à la pointe du savoir-faire en matière de Son et Lumière, qui donnera au spectacle une dimension féerique.
"Nous avons mis en place toute une programmation informatique avec des sons magiques, irréels, que l’on ne peut créer qu’avec un synthétiseur", explique-t-il.
Du "Jazz Spatial"
Son répertoire dans tout ça ? Il lui est propre. Jean-Christian Michel a inventé un genre musical au carrefour du jazz et de la musique sacrée. Un jazz qu’il appelle "spatial". "Comme une synthèse de la musique classique du XVIIIe siècle, de la musique noire américaine et des résonances de l'espace" décrit le clarinettiste.
Des sons magiques, comme irréels
Vendredi soir, Jean-Christian Michel et Monique Thus joueront quelques rares reprises, comme le Concerto d'Aranjuez, mais surtout des compositions personnelles "qui font appel aux règles d'or de la musique classique sacrée, de la pulsation et de l'expressivité du jazz, avec des sons puisés dans les fluides magnétiques de l'immensité".
Une musique pour lui et le public, toujours très émouvante.
À la une de Paris-Match en 1983
Jean-Christian Michel avait fait la une de Paris Match en 1983. Le célèbre Philippe Bouvard avait en effet fait son interview et lui accordait 2 pages du magazine. On y apprend que le musicien avait abandonné une carrière de chirurgien pour vivre sa passion, la musique. Pour les gens de la médecine la musique ne constitue pas un métier sérieux et mes patrons n'ont compris et admis mon départ qu'à mon troisième disque lorsque je fus premier au Hit-parade confiait-il au grand journaliste.
Géraldine Garcia |