PARIS MATCH CE SOIR - PEOPLE - LE MAGAZINE DE LA VIE
                      ACTU - FAITS DIVERS - SOCIÉTÉ AVEC DES MOTS ET DES PHOTOS CHOC                      
                       
                        
                        
                          Lire directement l'article :  Paris-Match Philippe Bouvard / Jean-Christian Michel 
                             
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                      "Une" de couverture et reportages 
                        photos ont 
                        fait la célébrité de Paris Match
                      Le 
                        journal Paris Match n'a pas à être présenté 
                        tant est grande sa notoriété. Le magazine Paris 
                        Match est réputé pour ses reportages photos ("Le 
                        poids des mots, le choc des photos", ancien slogan de Paris 
                        Match, mais qui demeure plus connu que l'actuel "La vie 
                        est une histoire vraie") et ses célèbres 
                        couvertures que tous les Peoples se disputent. Car les "Unes" 
                        de couverture de Paris Match - dont plusieurs sont restées 
                        célèbres - sont l'un des grands atouts de Paris 
                        Match. Paris Match figure comme il se doit, dans toutes les 
                        salles d'attente de France, Paris et province confondues.
                      Paris 
                        Match, magazine d'information française et internationale 
                        : scoops & images choc
                       Magazine d’information, Paris Match couvre l’actualité 
                        nationale et internationale. Le journal Paris Match s'est spécialisé 
                        dans le "scoop" avec des images à sensation. 
                        Paris Match, traite des événements politiques, 
                        économiques, et des sujets de société, de France 
                        comme du monde entier. Les reporters de Paris Match sont si 
                        unanimement reconnus que certains d'entre eux sont devenus de 
                        véritables stars !
                      Paris Match ce soir People Interview
                      Paris 
                        Match ce soir People, derniers échos du show-biz, reportages  et Royal blog                        
                      
                      
                      Paris 
                        Match donne les derniers du potins du show business, les derniers 
                        échos People. Une rubrique 
                        spéciale, le Royal Blog est 
                        dédiée aux Famille royale du Royaume Uni, Prince 
                        et princesses de Monaco, Roi d'Espagne, Famille royale néerlandaise, 
                        Grand duc du Luxembourg et autres personnalités du Gotha, 
                        qui font l'objet de reportages réguliers. Ce soir iInterview de Jean-Christian Michel. 
                      Magazine 
                        Paris Match, Interviews - Paris Match Chroniques de Philippe BOUVARD
                      Le 
                        Mag Paris Match fait aussi des portraits d'artistes avec interviews 
                        de célébrités. Pour répondre à 
                        son exigence de qualité, la rédaction Paris Match 
                        s'est entourée de photographes, journalistes et éditorialistes 
                        de premier plan, comme  Philippe 
                        BOUVARD, qui dans sa chronique "Mes Gens" a réalisé 
                        la remarquable interview de Jean-Christian Michel.
                      Paris 
                        Match possède évidemment ses rubriques cinéma, 
                        sorties ciné, musique, télévision, programme 
                        TV, avec programmes de la semaine et du soir, livres, art mode 
                        etc.. Paris Match a aussi des pages consacrées à 
                        l'argent, aux voyages, la mode, la high-tech, les spectacles... 
                      Le 
                        magazine Paris Match commente 
                        art et culture, les nouveautés musique, CD et DVD. Interview de People : Jean-Christian Michel. . 
                      Magazine 
                        Paris Match, édition kiosque et webzine 
                         (Paris 
                        Match en ligne)
                      Paris 
                        Match édition Kiosque est connu depuis 1949, lorsque  la revue a 
                        été fondée par Paul Gordeaux et Jean Prouvost. Aujourd'hui le 
                        magazine Paris 
                        Match possède naturellement son site Internet : Paris 
                        Match en ligne avec plusieurs adresses URL :  parismatch.com et parismatch.fr. Le magazine Paris Match est également 
                        consultable sur iPad, depuis juin 2009.
                      Paris 
                        Match couverture : archives anciens numéros
                       Un fait remarquable est à signaler pour la mémoire 
                        du jounal : l'intégralité des "Unes" 
                        du magazine Paris 
                        Match  est disponible sur Internet. Il est désormais aisé 
                        de retrouver les couvertures des anciens numéros de Paris 
                        Match depuis sa création en 1949 ! Un diaporama permet 
                        de visionner ces précieuses archives de photos d'affiches 
                        de couverture sur le site de Paris Match. 
                      Le magazine Paris 
                        Match,  revue du groupe de presse Filipacchi
                      Le 
                        magazine Paris Match fait partie 
                        des revues du groupe de presse HFM (Hachette 
                        Filipacchi Médias), qui s'inscrit comme l'une des 
                        filiales du groupe Lagardère. (Avant de lancer son groupe 
                        avec Salut les Copains, 
                        Daniel Filipacchi avait débuté comme reporter 
                        à Paris Match).
                      
                        
                          
                              
                                 
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                                PARIS MATCH CE SOIR ACTUALITÉ CULTURE MUSIQUE
                                  Portrait d'artiste : la fameuse 
                                    interview de Jean-Christian Michel 
                                    par Philippe Bouvard dans 
                                    "Mes Gens"  | 
                               
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                      Interview et Portrait de Jean-Christian Michel Dans Paris Match, Magazine Hebdomadaire, Par Par Philippe Bouvard : Le Grand Meaulnes Devait Avoir Ces Yeux-Là.
                      Après 
                        de nombreux grands articles de Paris Match (L'église 
                        Saint Roch "affiche complet, Jazz 
                        à l'église, Les nouveaux forums de la jeunesse, Le phénomène Jean-Christian 
                        Michel ...") Interview de Philippe Bouvard sur 
                        deux pages du magazine.
                      
                      
                        
                          Jean-Christian Michel a abandonné la chirurgie parce que l'anesthésie rend impossibles les contacts humains
                              
                              Photo 
                              Paris Match - Pierre Boulat 
                                                          Ce mystique non pratiquant n'entre dans les églises 
                              que pour faire entendre une musique qui, de son propre aveu, n'est ni religieuse, ni liturgique, 
                              mais spirituelle : "Je joue dans les endroits sacrés 
                              parce que la musique se reçoit comme la foi, et protègent, 
                              comme elle, de la civilisation". 
                            Au 
                              pied des autels qui ont si peu changé depuis vingt siècles, 
                              il dispose d'une système d'amplification audio  très sophistiqué qu'il a conçu lui-même : "Je suis tout naturellement 
                              passé de l'orgue qui 
                              utilise entre soixante et quatre-vingts jeux, au synthétiseur qui permet d'inventer des sons nouveaux et de créer 
                              un monde à la fois somptueux et infini.  
                            Si les résultats 
                              peuvent paraître barbares à l'oreille des béotiens 
                              qui n'entendent pas plus loin que Mozart et Vivaldi, le procédé étonne par sa simplicité 
                              empirique : on ajuste de multiples potentiomètres  jusqu'à ce que l'oreille 
                              du compositeur ait trouvé 
                              des sons qui n'existaient jusque-là que dans son imagination. 
                              Après quoi, on met les précieux matériaux 
                              sonores en mémoire et, le soir du concert venu, il n'y a plus qu'à appuyer sur le clavier pour 
                              faire jaillir les sons magiques. Ajoutez à cela que 
                              si les grandes orgues de Saint Sulpice sont intransportables, 
                              le dispositif ultramoderne qui va très au-delà 
                              du cor anglais et de la voix céleste, tient dans un attaché-case".  
                            Sans 
                              compter que le compositeur est, par définition, un "synthétiseur" 
                              qui s'ignore : les souvenirs musicaux classiques ou modernes 
                              sédimentent dans l'inconscient. Un beau jour, ils ressortent 
                              sous une forme nouvelle, personnelle. C'est si vrai qu'il a dû interpréter 
                              très longtemps des inventions de Jean-Sébastien 
                              BACH avant d'oser inventer sa propre musique.  
                            N'imaginant 
                              pas qu'un univers aussi complexe que le nôtre n'ait pas 
                              pour origine sinon un créateur divin au moins une prodigieuse 
                              programmation, il étudie passionnément 
                              l'astrophysique, hante les observatoires 
                              et fréquente des savants avec l'espoir d'échanger 
                              des intuitions contre des précisions. 
                             Il parle aussi beaucoup avec les spectateurs de ses concerts : "J'essaie de voir si, à travers la musique, ils 
                              ont reçu les sentiments que j'ai voulu exprimer. Le concert 
                              est un des merveilleux moments de ce métier, une 
                              façon d'apaiser l'exaltation  de la 
                              composition, en même temps que d'établir entre 
                              ceux qui jouent et ceux qui écoutent un univers 
                              d'identité affective. Ces expériences ont, depuis 
                              quinze ans, exacerbé si fort certains domaines de ma 
                              sensibilité que j'ai l'impression qu'elles m'ont éloigné 
                              à jamais de la médecine et de la chirurgie".  
                            Ses 
                              parents étaient pharmaciens. Dans les bocaux de leur 
                              officine, il a longtemps cru voir les reflets d'une vocation 
                              pour la recherche. Et puis - petite cause et grands effets, 
                              - son professeur de chimie lui ayant donné une mauvaise 
                              note pour un devoir qui en méritait une bonne, il change 
                              de cap et décide de s'orienter vers la médecine. 
                              Par admiration pour un oncle chirurgien, il choisit de travailler 
                              en pleine pâte humaine et apprend à manier le bistouri. 
                              Il n'aura jamais de cabinet à lui ni de plaque de 
                              cuivre à son nom, mais grâce à des remplacements 
                              il effectuera quelque deux cents opérations :  
                            "Au 
                              début de mes études, je n'avais disséqué 
                              que des cadavres. Par la suite, mes rapports humains ont été 
                              presque aussi limités puisque les patients d'un chirurgien 
                              dorment, par définition, et qu'il n'est donc pas question 
                              de leur faire la conversation. On évolue dans un monde 
                              technique, froid, précis, mais fascinant car il donne 
                              l'impression d'une remise en ordre. Certaines opérations on un aspect magique : la césarienne ne dure que quelques minutes, saigne beaucoup certes, mais l'enfant 
                              est mis au monde sans avoir absorbé une trace d'anesthésique".  
                            Il aurait souhaité se consacrer à la chirurgie 
                              esthétique. Hélas le grand patron qui devait le 
                              parrainer change d'avis et de poulain. Se souvenant des études 
                              musicales qu'il a menées depuis l'âge de sept ans 
                              dans le sillage d'un organiste aveugle, puis au conservatoire, 
                              il annonce à ses condisciples et à ses professeurs 
                              médusés qu'il n'opérera plus désormais 
                              qu'avec la clarinette : "Pour 
                              les gens de la médecine, la musique ne constitue pas 
                              un métier sérieux. Mes patrons n'ont admis et 
                              compris mon départ qu'au troisième disque lorsque je fus premier au Hit-parade." 
                              Une rupture brutale, mais qui ne l'empêche pas de continuer 
                              à lire tout ce qui paraît sur la recherche sur le cerveau, l'immunologie et l'allergologie.  
                              
                            Non 
                              seulement il prodigue de petits conseils à des amis, mais 
                              pendant trois mois il s'est retrouvé le médecin 
                              d'une expédition qui escaladait l'Himalaya : "Je m'étais recyclé avant de partir. Heureusement, 
                              car j'ai eu à soigner deux œdèmes pulmonaires à cinq mille mètres d'altitude et par une température 
                              qui, la nuit, est  celle régnant à l'intérieur 
                              d'un congélateur". A l'entendre, ces exercices d'égocentrisme 
                              courageux qui consistent à se mesurer à soi-même 
                              plutôt qu'aux autres et à dépasser ses 
                              propres limites, l'ont fait redescendre du toit du monde complètement 
                              différent : "En montant, on se sent mourir tant l'on 
                              ressent une extrême lassitude physique. Au sommet, au 
                              contraire,  se produit une jubilation fabuleuse, un véritable 
                              échange respiratoire avec l'univers tout entier, et qui 
                              peut ressembler à l'émotion que l'on éprouve 
                              dans certains concerts. Quand on a réussi ce genre de 
                              performance, on n'a plus peur de rien pendant longtemps".  
                            Les rapports humains l'ont ils déçus? "À la fin de l'expédition, la tension nerveuse 
                              nous avait tous mis à couteaux tirés. Mais un 
                              mois plus tard nous nous sommes  retrouvés  les 
                              meilleurs amis du monde." Il a écrit un livre sur 
                              son escalade et l'a transformé en concerto, de plus en 
                              plus conscient de son esprit indépendant : "Je ne m'insère 
                              dans aucun courant existant. Par ailleurs, j'ai constaté que ma musique est ressentie 
                              d'une manière plus forte à l'étranger, 
                              sans doute en raison de l'effet de surprise que sa découverte 
                              provoque, alors qu'en France elle est connue depuis  plus longtemps." 
                            Submergé 
                              par les appels des jeunes, il écume les radios libres 
                              et fait avec se quatre copains musiciens des tournées qui leur donnent chaque fois l'impression de partir en vacances.  
                            La cuisine lui inspire des symphonies d'ingrédients, 
                              l'actualité, des dessins de plus en plus humoristiques 
                              : "J’explique les contradictions de la politique 
                              par le fait qu'elle est pratiquée au sommet par des professionnels, 
                              alors que la base est constituée d'amateurs." Est-il de gauche 
                              ? Est-il de droite ? - "Je suis fondamentalement attaché 
                              à la liberté. Concluez vous-même !"  
                            À 
                              quarante-cinq ans et après sept ans de mariage qu'il 
                              assimile à une erreur de jeunesse, il se félicite 
                              de n'avoir ni femme ni enfant : "être seul, c'est la liberté. Ce qui ne veut pas dire être solitaire ni rejeter l'amour. 
                              Je crois que l'amour, qui fait entrer l'autre en résonance avec soi, 
                              peut s'ouvrir sur une communication universelle".  
                            Il 
                              noircit du papier tous les jours mais ne publiera ses essais 
                              sur l'amour, la vie et l'explication 
                              de l'univers que plus tard lorsqu'il les jugera mûrs. 
                              Etudiant, il était habitué à vivre de peu 
                              de chose. Il continue.  
                            Ses silences ressemblent plus à 
                              des sous-entendus qu'aux points 
                              d'orgue. Son regard a l'air d'émerger d'un autre 
                              monde. Le Grand Meaulnes* devait avoir ces yeux là. 
                              Philippe 
                          BOUVARD  | 
                        
                      
                      
                      
                      
                        
                          LE GRAND MEAULNES : L'UNIVERS DES SONGES ET DE L'AMITIÉ | 
                        
                      
                      
                      
                      
                        
                            
                            Le Grand Meaulnes tient la 9e place des 100 meilleurs livres du XXe siècle ! 
                              En un mot : un chef d’œuvre    indépassable  | 
                        
                      
                      * Le Grand Meaulnes, c’est l'unique roman d'Alain Fournier, mort au combat à 27 ans. Une épopée de l’enfance rêveuse et  aventureuse, une apologie de l'amour et de cette amitié "profonde et secrète qui ne se dit jamais".
                       Le Grand Meaulnes nous transporte dans le royaume  de la fête étrange :  il  fait  remonter à la surface le souvenir d'émotions  mystérieuses de la tendre jeunesse - si troublantes et si délicieuses - qu’aucune  expérience nouvelle ne peut l'égaler en force ni en charme.  
                      
                        Entre  fiction et réalité,  ces émois dissolvent le vécu dans l'univers des songes,  propulsent le rêve dans la  réalité, au point qu'à l'éveil, l'être se trouve métamorphosé et plus  avancé que par des années de vie. 
                      Le Grand Meaulnes résumé.
                      Au long de ce roman poétique d'Alain Fournier, François Seurel 15  ans narre  l'histoire du  "Grand Meaulnes" personnage charismatique qui fascine  ses camarades du haut de ses 17 ans et de son goût pour l'aventure. 
                      "Le grand Meaulnes" s'est égaré par hasard  dans une  fête  mystérieuse et magique, peuplée d'enfants  et de personnages costumés. Le narrateur nous apprend que cette réception est donnée pour les noces de Frantz de Galais et que  la célébration du mariage n'aura finalement pas lieu, Valentine la fiancée de Frantz s'étant enfuie. Au cours de la soirée, le "Grand Meaulnes" s'éprend  de la sœur de Frantz, Yvonne de Galais, mais sa rencontre est éphémère et il se trouve sans possibilité de la revoir. Dès  lors notre "Grand Meaulnes" n'aura de cesse que de  retrouver l'étrange domaine où il connut sa ravissante créature. 
                      François décide d'accompagner son ami dans sa quête du lieu perdu...  Des pistes apparaissent, mais rien ne se  concrétise vraiment. Frantz est enfin trouvé, abordé, une sympathie  naît entre les 3 garçons, mais Yvonne la sœur de Frantz demeure introuvable. Meaulnes se rend à Paris dans l'espoir de retrouver Yvonne, mais sans succès. On apprendra  à la fin du livre que Meaulnes culpabilise terriblement cause d'une désespérante méprise : Lors de ce séjour, il a  séduit sans le savoir Valentine la fiancée de Frantz.
                      Les années ont passé. François est désormais instituteur.  Après des péripéties un peu rocambolesques, un "Pacte d'amitié" est scellé entre François, Frantz et le grand Meaulnes. 
                       Un jour par chance, François retrouve Yvonne de Galais.  Il en informe immédiatement ses amis et à l'occasion d'une fête organisée pour cette occasion, la belle Yvonne de Galais et le "Grand  Meaulnes" peuvent alors se retrouver. Mais Meaulnes,  mal à l'aise, reste sombre... déplorant "un passé qui ne peut renaître". Il semble alors curieusement fuir le bonheur et s'enfermer dans une nostalgie destructrice. Mais cependant empreint d'amour et d'émotion,  il demande à   Yvonne de l'épouser.
                      Un appel désespéré de Franz juste à ce moment pousse  Meaulnes à l'aider à retrouver Valentine sa bien-aimée. Et l'amitié primant sur  bonheur et amour, Meaulnes part à Paris pour cette nouvelle recherche, se jurant de retrouver Valentine, laissant sa femme s'étioler en son absence. François, nommé instituteur dans une école voisine, tente de la réconforter. 
                      L'amitié persiste entre les 3 garçons. Un an plus tard, Meaulnes ramène Frantz et Valentine mariés ! Yvonne de Galais,  meurt en couches d'une embolie, et Meaulne arrivera trop tard pour la revoir... Il prend sa fille et disparaît avec elle laissant François seul, qui termine ainsi son récit et le livre : 
                      "Et déjà je l’imaginais, la nuit, enveloppant sa fille dans un manteau, et partant avec elle pour de nouvelles aventures".
                      
                        
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                          L’église St-Roch affiche complet    
                          (Paris-Match nov 1968)  | 
                        
                      
                      
                      
                      
                        
                          
                              
                                  
                                  Il a plus l'air d'un chirurgien que d'un musicien. Avec ses  se yeux noisette, ses longues mains fines, le grand garçon ressemble à un adolescent bien élevé, doux un peu timide. Toutefois il est ambitieux et ne s'en cache pas : "Ma musique est nouvelle, jeune et empreinte de vie.  | 
                                Elle est celle de la génération actuelle, parce qu'elle répond à ses aspirations, à ses besoins. 
                                  Elle est naïve, parce qu'elle est la synthèse de deux formes naïves, le Jazz et la musique sacrée.  
                                  Elle est aussi mystique et incantatoire* 
                                Ce soir, je joue pour la première fois avec Kenny Clarke du Modern Jazz Quartet qui fera partie maintenant de mon Quatuor.  | 
                                  
                                  "C'est un homme d'une humanité tout à fait extraordinaire. et l'un des 3 meilleurs batteurs du monde.  
                                Lui aussi pense que mes compositions amèneront une révolution dans la musique sacrée".   | 
                               
                              | 
                        
                      
                       Opéra 61-89. Il était inutile d'appeler ce numéro. Il était occupé vingt-quatre heures sur vingt-quatre. C'était celui de l'église Saint-Roch et 
                        le curé n’avait jamais vu une chose pareille. Il avait souvent prêté ses orgues aux plus "grands" organistes, mais c'était la première fois qu‘il 
                        avait été obligé de chercher dans tout Paris et de toute urgence six mille chaises pour asseoir les amateurs de musique religieuse. Et d'ailleurs, il 
                        n'avait pu en trouver que trois mille. 
                      Mais le fait n‘est pas discutable : Six mille personnes sont venues s'asseoir ou ne pas s‘asseoir, pendant deux heures 
                        pour écouter dans une église la musique  de Jean-Christian Michel, un jeune chirurgien de 28 ans totalement inconnu il y a un an seulement.
                       Seuls Wilhelm Kempff et Dietrich Fischer-Diskau arrivent à remplir la salle Pleyel (deux mille cinq cents places) et  Arthur Rubinstein le théâtre des Champs-Elysées (deux mille places). Pierre Cochereau ou Marie-Claire Alain, le "prince" et la "princesse" de l‘orgue n'ont jamais atteint le dixième de ce chiffre.
                       Il n'y avait rien a voir - aucun spectacle. seulement du silence et du recueillement. Le chirurgien-compositeur et clarinettiste, le contrebassiste 
                        Willie Lockwood et le batteur Kenny Clarke. tournaient le dos au public. en haut, dans le fond de l'église et ils exécutèrent pour 
                        six mille auditeurs quatre chorals de J.-S. Bach et seize compositions originales du jeune chirurgien...
                      Suit un long article biographique d'une page entière... 
                      Voir la page : [ Le phénomène Jean-Christian Michel ]                       
                      
                        
                          
                            
                               
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                               Chronique de Philippe Bouvard / France-Soir   | 
                             
                            | 
                        
                      
                        Jean-Christian Michel 
                         toujours sur les sommets 
                      Il aura fallu deux ans de  travail et de solitude à Jean-Christian Michel pour venir à bout de l'adagio de Port Maria, le concerto pour piano, clarinette, orgue, percussion et basse que  l'ex-chirurgien parisien reconverti aujourd'hui dans la musique à Aix en  Provence considère comme la clé de voûte de son œuvre :
                       "C'est une musique  spirituelle qui n'est plus ni sacrée, ni profane, qui est issue de longues réflexions et  que je qualifierait de multidimensionnelle."
                      Planétarium du Palais de la Découverte 
                       Il lui faudra encore deux  années pour terminer les deux autres mouvements de l'œuvre, mais dans quelques  jours Jean-Christian Michel présentera ce qu'il a déjà  composé dans le cadre inattendu et suggestif du planétarium du Palais de La  Découverte. Un concert sous les étoiles...
                       Un concert qui ne  ressemblera pas aux autres, car un récitant interviendra en guise de préambule,  pour lire un poème de "mise en condition"  que Jean-Christian Michel a écrit pour qu'il  n'y ait aucune équivoque dans l'esprit des mélomanes sur les origines et le  cheminement de son inspiration. Une source métaphysico-romantique qui parait  devoir beaucoup aux deux mois passés au sommet de l'Himalaya comme médecin  d'une expédition qui lui a, dit-il, ôté toute peur pour au moins un an.